[ad_1]
Une bouteille de The Macallan Adami 1926, considéré comme le whisky le plus précieux au monde, est vendue aux enchères ce samedi chez Sotheby’s. Elle est estimée entre 750.000 et 1,2 million de livres, ce qui pourrait battre l’actuel record de prix pour une bouteille d’alcool.
Une bouteille d’alcool à plus d’un million d’euros. C’est le prix symbolique que devrait dépasser un flacon de The Macallan Adami 1926, surnommé « le Saint-Graal du whisky », lors d’une vente aux enchères organisée ce samedi par la maison anglo-saxonne Sotheby’s.
« Cette bouteille est estimée entre 750.000 et 1,2 million de livres. Si elle atteint l’estimation maximale de 1,2 million [environ 1,3 million d’euros], ce sera un nouveau record pour une bouteille de vin et de spiritueux », explique Jonny Fowle, directeur des whiskys chez Sotheby’s, qui décrit ce whisky comme « le plus précieux du monde ».
« C’est le whisky le plus cher du monde depuis longtemps. »
Il existe quatre versions différentes de ce whisky et chacune d’entre elles a battu son propre record de vente. « Le record actuel concerne la version étiquetée fine et rare de celui-ci – c’est le même liquide, mais avec une étiquette différente, explique Jonny Fowle. C’est la première fois que Sotheby’s en vend une depuis 2019, année où nous avons établi ce record. »
Du folklore, du bouche à oreille ou de la mythologie
Le spécialiste rappelle qu’il s’agit d’une bouteille très difficile d’accès. « On ne pouvait l’acheter que d’une certaine manière, soit directement auprès de MacAllan si vous étiez l’un de leurs meilleurs clients, soit en l’achetant lors d’une vente aux enchères, indique-t-il. Mais c’est l’une de ces bouteilles qui, par une sorte de folklore, de bouche à oreille ou de mythologie, devient la bouteille la plus précieuse que tout le monde recherche. »
Ayant pu en goûté « une toute petite goutte », il évoque une quantité importante de fruits secs, d’épices mais aussi de bois: « Il a passé 60 ans dans du bois de chêne européen foncé, comme le montre sa couleur. »
« Ce n’est pas un whisky à prendre à la légère. C’est un whisky très riche, mais il est incroyable. »
Ce type d’acquisition particulièrement onéreuse reste-t-elle un trophée ou l’acquéreur a-t-il tendance à céder à la tentation? Selon Jonny Fowle, le devenir de la bouteille dépend de l’acheteur: « Beaucoup de gens veulent garder ce type de bouteilles comme le point central de leur collection, leur achat trophée qu’ils ont finalement réussi à collectionner. D’autres le boiront. Cela dépend vraiment. Mais je ne sous-estimerais pas le nombre de bouteilles de grande valeur dans l’industrie du whisky qui sont bues. »
[ad_2]
Source link