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Le président d’Airbus Guillaume Faury estime que le gel par Berlin de la vente d’avions de combat Eurofigher à l’Arabie saoudite est « dommageable pour la réputation de l’Allemagne ».
Le gel par Berlin de la vente d’avions de combat Eurofigher à l’Arabie saoudite est « dommageable pour la réputation de l’Allemagne », a affirmé mercredi le président d’Airbus Guillaume Faury, estimant que cela entachait sa « crédibilité » vis-à-vis de ses partenaires.
L’Allemagne a gelé les ventes d’armes à Ryad depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi fin 2018, imputé au prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane notamment par le renseignement américain, bloquant ainsi une nouvelle commande pour 48 Eurofighter Typhoon, signée à Londres lors d’une visite du prince saoudien.
Ryad a ces dernières semaines demandé à son principal concurrent, le français Dassault Aviation, de lui présenter un devis pour l’acquisition de 54 avions de combat Rafale. L’Eurofighter est un programme conduit par le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne rassemblant Airbus, BAE Systems et Leonardo.
Question de confiance et de crédibilité
Pour Guillaume Faury, qui s’est exprimé lors d’une conférence téléphonique à l’occasion de la publication des résultats d’Airbus, la position de Berlin est « dommageable pour la réputation de l’Allemagne en tant que pays exportateur ».
« Cela crée une situation très difficile avec les pays partenaires de l’Eurofighter qui ont manifestement l’intention de pouvoir l’exporter », a estimé le président d’Airbus, qui s’apprête à laisser les rênes opérationnels de la branche Avions commerciaux pour « se concentrer sur l’agenda stratégique, global et transformationnel d’Airbus ».
« Cela pose évidemment la question de la confiance, de la crédibilité de l’Allemagne en tant que pays participant à des programmes internationaux », a-t-il estimé.
S’il dit percevoir une « tendance positive vers un apaisement de la situation », cela « ne va pas au rythme dont nous aurions besoin, du moins celui que nous estimons nécessaire chez Airbus », a-t-il ajouté, demandant des « décisions claires et visibles à ce sujet afin de permettre les exportations d’Eurofighter vers l’Arabie saoudite ».
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