[ad_1]
Publié le 6 sept. 2023 à 22:49
Le président déchu du Gabon, Ali Bongo Ondimba, est « libre de ses mouvements » et « peut se rendre à l’étranger », a déclaré ce mercredi Brice Oligui Nguema, le dirigeant de la junte militaire qui a pris le pouvoir par un coup d’Etat le 30 août dernier.
Celui qui était à la tête de l’Etat africain depuis 14 ans vivait en résidence surveillée depuis le putsch. Ce dernier a été lancé seulement une heure après qu’Ali Bongo a proclamé sa réélection à la suite d’un scrutin qualifié de frauduleux par les nouveaux dirigeants du pays.
« Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba peut, s’il le souhaite, se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux », a annoncé à l’antenne de la télévision d’Etat le colonel Ulrich Manfoumbi en lisant un communiqué du général Oligui .
Fin de la « dynastie Bongo »
Le pouvoir actuel accuse l’entourage familial, notamment l’épouse du président et l’un de ses fils tous deux en détention, ainsi que des membres de son cabinet d’avoir détourné « massivement des deniers publics » et dirigé le pays de « manière irresponsable et imprévisible » en manipulant Ali Bongo, et en « falsifiant » sa signature.
Ali Bongo Ondimba, 64 ans, a subi en 2018 un AVC qui a entamé son état de santé, sa jambe et son bras droit se mouvant avec difficulté. En 2018, il avait disparu durant de longs mois en convalescence puis en rééducation au Royaume-Uni et au Maroc notamment.
Le coup d’Etat du 30 août a été commis sans effusion de sang, et a permis au général Oligui, ancien chef de la garde républicaine, de rallier la quasi-totalité des partis de l’ancienne opposition derrière lui. Celle-ci lui demande toutefois de reconnaître la « victoire » de son candidat à la dernière élection comme président.
55 ans de dynastie Bongo
Cette opération a également suscité un élan de la population remerciant la junte d’avoir « libéré » le pays de 55 ans de « dynastie Bongo » au pouvoir. Auparavant, le père du président déchu, Omar Bongo Ondimba, avait mené le pays pendant plus de 40 ans.
Le général Oligui a prêté serment lundi en tant que Président de la transition, dont la durée n’a pas été fixée. Il a promis de « remettre le pouvoir aux civils » à l’issue de cette transition après l’adoption par référendum d’une nouvelle Constitution. Le tout devra en théorie déboucher sur des « élections libres et transparentes ».
Avec AFP
[ad_2]
Source link