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Depuis les retraites de George Soros et Ray Dalio, Ken Griffin, le patron du hedge fund Citadel et de la firme de trading Citadel securities, est la personnalité la plus écoutée des marchés. L’ancien trader d’obligations convertibles, diplômé de Harvard, a bâti un empire qui s’étend sur toute la planète. Il anticipe un grand écart de croissance entre les Etats-Unis et la Chine, au bénéfice de la seconde puissance. Pour le moment, l’écrasante majorité des actifs du hedge fund reste investie sur les marchés financiers internationaux (actions, obligations, monnaies, matières premières…), hors de Chine.
Conseillé par un ancien président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, qui travaille pour Citadel depuis 2015, Ken Griffin ne s’attend plus qu’à un seul relèvement des taux aux Etats-Unis. Mais il voit difficilement comment l’inflation pourrait chuter sous les 3 % cette année. « Nous sommes bien plus prudents pour l’économie américaine en 2024 », a-t-il déclaré à l’agence Bloomberg. Ken Griffin n’imagine pas que la première économie mondiale puisse éviter la récession. A l’inverse, la Chine, qui vient de baisser ses taux, devrait selon lui dépasser son objectif de croissance annuelle de 5 %. « La croissance est de nouveau en tête des priorités [des autorités chinoises] », a-t-il expliqué au « Financial Times » depuis Hong Kong, principale base du fonds en Asie.
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