[ad_1]
Le dollar a immédiatement flanché après la publication de l’inflation américaine ce mercredi. Or la dépréciation de la devise américaine encourage les achats de pétrole.
Les prix du pétrole montaient mercredi, le Brent dépassant même le seuil symbolique de 80 dollars le baril, après la publication de données sur l’inflation américaine donnant plus de latitude à la Fed pour ralentir ses hausses de taux.
Vers 15h15 (heure française), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre prenait 0,54% à 79,84 dollars après être monté jusqu’à 80,05 dollars, un plus haut depuis plus de deux mois.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en août, gagnait 0,90% à 75,50 dollars après avoir touché les 75,60 dollars, également son prix le plus élevé depuis début mai.
Nouveau ralentissement de l’inflation américaine
L’inflation a de nouveau fortement ralenti en juin aux Etats-Unis, à 3,0% sur un an contre 4% le mois précédent, atteignant ainsi un plus bas depuis mars 2021, selon l’indice CPI publié mercredi par le département du Travail.
Le dollar a immédiatement flanché après la publication des données, le marché considérant de plus en plus probable que la fin du cycle de hausse des taux de la Banque centrale américaine (Fed) s’approche.
Or la dépréciation de la devise américaine encourage les achats de pétrole, libellés en billet vert, les rendant plus attractifs pour les acheteurs utilisant d’autres devises en augmentant leur pouvoir d’achat.
De nouvelles hausses de taux dans l’année
« Si la Réserve fédérale a marqué une pause en juin, elle a néanmoins indiqué qu’elle envisageait deux nouvelles hausses plus tard dans l’année », rappelle cependant CJ Cowan, analyste chez Quilter.
Et l’inflation reste encore au-dessus de la cible de 2% de la Fed.
Si les prix du pétrole ont été plombés ces derniers mois par des considérations macroéconomiques, le risque de récession à travers le monde pesant sur les perspectives de la demande, de nombreux analystes s’inquiètent aussi de voir l’offre diminuer encore plus.
« Le marché semble enfin intégrer les fondamentaux qui se profilent pour la deuxième moitié de 2023 », remarque Warren Petterson, analyste chez ING.
Et « les annonces de l’Arabie saoudite la semaine dernière aident », souligne Warren Petterson. Le premier exportateur mondial a accru ses efforts de limitation volontaire de sa production, annonçant la prolongation de ses coupes jusqu’à fin août en même temps que Moscou, autre poids lourd du marché, augmentait les siennes.
[ad_2]
Source link