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Olivier Marleix évoque l’hypothèse d’une motion de censure sur le projet de loi immigration si la droite n’était pas entendue. Pour ce qui est d’en déposer une sur le budget, il se montre plus mesuré, affirmant qu’il ne s’agit « ni d’un totem de virilité, ni d’un tabou ».
Ce mardi, les députés du parti Les Républicains (LR) font leur rentrée à Saint-Malo. L’occasion pour certains de faire passer des messages. Avec au premier rang, leur chef, Olivier Marleix. Dans les colonnes du Figaro, l’élu d’Eure-et-Loire prévient d’ores et déjà que son groupe pourrait déposer une motion de censure sur le projet de loi immigration, si la droite n’était pas suffisament entendue. Une position affirmée depuis des mois mais renouvelée pour faire monter les enchères.
« J’ai visiblement été entendu »
Olivier Marleix fait valoir la politique de fermeté des siens: « les Français ne supporteraient pas qu’on fasse semblant. Ce serait ouvrir un boulevard à Marine Le Pen », affirme le député, dont la formation a présenté deux propositions de loi sur le sujet.
Pour l’instant, le texte de l’exécutif – reporté à plusieurs reprises – ne comble toujours pas la droite en raison notamment de la création d’un titre de séjour « métier en tensions ». Olivier Marleix montre les muscles, mettant en garde face à un texte « laxiste en la matière ». Et de glisser avec malice:
« J’ai visiblement été entendu, sinon ils n’auraient pas reculé huit fois. »
Chacun abat ses cartes. L’aile gauche de la majorité, elle, défend le titre de séjour « métier en tensions » et signe en ce sens une tribune dans Libération ce mardi aux côtés de députés issus d’EELV, du PCF et du PS. Ou comment résumer le casse-tête du gouvernement.
« Bras en mousse »
L’examen du budget, prévu avant, au début de l’automne, ne s’ouvre pas sous de meilleurs auspices pour le camp présidentiel. Là-aussi, Olivier Marleix évoque l’hypothèse d’une motion de censure, qui n’est pas un « tabou ».
Pour autant, il ne s’agit pas d’un « totem de virilité », relève le député, avant de fustiger une « grande hypocrisie de Mme Le Pen, quand elle assure ne pas vouloir bloquer les institutions tout en votant de façon pavlovienne dix motions de censure en un an, bras dessus, bras dessous avec LFI. »
Son collègue Aurélien Pradié prône un message de fermeté. Le député LR du Lot, qui s’est distingué comme le chef de file de la contestation de la réforme des retraites dans son camp, a appelé la droite ce mardi dans Le Parisien à envisager sérieusement une motion de censure sur le budget ou l’immigration.
En toile de fond, la stratégie d’opposition à entreprendre vis-à-vis du gouvernement. Aurélien Pradié a une idée bien précise et la résume ainsi: « On n’engage pas un bras de fer avec des bras en mousse ».
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