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Sur BFM Business, Charles Marinakis a fait part de son optimisme pour l’immobilier grâce notamment à la baisse des taux d’intérêt. Il reste cependant prudent car le secteur de la promotion reste dans le rouge.
La lumière au bout du tunnel? Après avoir connu sa plus forte chute en 50 ans, le marché immobilier serait sur le point de rédecoller. C’est ce qu’estime Charles Marinakis, le président de Century 21, invité ce mardi sur BFM Business et qui constate un retour des acheteurs avec des visites en hausse de 10 à 30% selon les régions.
« C’est les prémices, assure-t-il, le passé c’est encore -11% mais l’avenir c’est plus de visites, plus de demandes sur notre site internet. C’est un alignement de planètes qui redevient positif au rang desquels la baisse de taux -on va être à 3,84-3,98%-, les prix qui ont baissé et l’inflation qui est maîtrisée. »
Alors que les prix de l’immobilier ont globalement baissé de 12 à 15% depuis le début de la crise, Charles Marinakis se veut optimiste pour les prochains mois. Selon lui, la crise était conjoncturelle et n’a pas durablement ébranlé les fondamentaux du secteur.
« L’appétence des Français pour l’accession à la propriété ne se dément pas, observe-t-il. C’est le printemps, c’est pas l’été il fait pas chaud encore […] mais on est très optimiste pour l’avenir. »
Alerte sur le neuf
Encore en retrait de 11,2% au 1er trimestre sur un an, le nombre de transactions pourrait se stabiliser avant de repartir à la hausse une fois que la baisse des taux d’intérêt sera amorcée.
« Je rêve d’un marché qui s’équilibrerait autour de 3% des taux d’intérêt parce que ne rêvons pas ils ne reviendront jamais autour de 1%, estime le patron de Century 21. Il y a un rendez-vous donné le 6 juin par Christine Lagarde sur un éventuel ajustement à la baisse des taux par la BCE. »
Un optimisme cependant tempéré par la situation sur le marché des biens neufs. Si l’ancien pourrait vite redécoller, la faiblesse de la construction des derniers mois devrait durablement handicaper le marché des nouveaux biens immobiliers.
« J’ai une petite pensée pour le marché du neuf qui reste sinistré et n’oublions pas que le neuf approvisionne l’offre, rappelle Charles Marinakis. Aujourd’hui on est à court de cet approvisionnement. Lorsque la promotion est en panne c’est moins d’appartements qu’on met sur le marché […] et c’est le parc locatif privé qui s’asèche de 50% ».
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