[ad_1]
Publié le 24 juil. 2023 à 12:29
Pas de pollution, ni même d’odeur, le tout dans un silence quasi absolu. Sur le papier, les bateaux de plaisance électriques ont de sérieux arguments pour se faire une place au soleil, d’autant que la demande est forte.
« Le marché frétille », observe Olivier Meynard, directeur adjoint de Boating Solutions, qui regroupe les activités de service de Beneteau. « Nous avons déjà quelques bateaux qui se remplissent très bien, avec d’excellents retours clients. Notre objectif et d’avoir un, deux ou trois bateaux électriques dans chacune de nos bases », poursuit le dirigeant.
Un tiers de la flotte électrique dans cinq ans ?
Du côté du loueur de voiliers Dream Yacht, on constate également « un très fort intérêt, à la vente comme à la location, indique son fondateur Loïc Bonnet. Pour l’instant, le prix reste un frein, même si notre groupe prend en charge environ un tiers du surcoût ».
Compter par exemple 12 % de plus pour l’Aura 51, catamaran de 15 mètres construit par Fountaine Pajot, dont l’autonomie permet de naviguer pendant un week-end sans avoir recours au thermique. Ou encore 16 % pour l’Elba 45, modèle de luxe du même fabricant.
Ce facteur prix pourrait freiner le développement de l’offre, réduite pour l’instant à la portion congrue. Pourtant, « la demande est en hausse, sur tous les types de bateaux, y compris pour les Jetski », remarque Laurent Calendo, patron de la plateforme SamBoat. « Sur 50.000 bateaux disponibles à la location en ligne, une centaine seulement sont électriques. Mais on observe une hausse de 238 % des recherches sur un an », confirme Jeremy Bismuth, cofondateur de son concurrent Click and Boat.
En fonction du rythme de production des constructeurs, le bateau électrique pourrait donc vite bousculer l’ordre établi. « C’est le tout début, mais cela pourrait concerner un tiers de la flotte dans cinq ans », estime ainsi le dirigeant.
[ad_2]
Source link