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Pour le chercheur François Gemenne, membre du Giec, le « greenwashing » présente un risque réputationnel de plus en plus grand pour les entreprises.
Face aux préoccupations climatiques, les entreprises vantent leurs efforts et promettent que l’ère du « greenwashing » est terminée. « Beaucoup d’entreprises réalisent que, si elles ne deviennent pas durables aujourd’hui, elles ne seront plus rentables demain », explique ce mercredi le chercheur François Gemenne, membre du Giec, sur BFM Business.
« Il y a beaucoup de pression que subissent certaines d’entre elles, pas toutes, de la part de leurs actionnaires mais aussi de la part de leurs clients », mais le « greenwashing » n’est « pas du tout derrière nous » car il reste « une réponse à ces attentes pour les entreprises qui ne veulent pas se transformer ou qui ne souhaitent pas se transformer assez vite », nuance François Gemenne.
« Risque réputationnel »
Néanmoins, « les entreprises qui s’y risquent vont prendre un risque réputationnel de plus en plus grand », souligne-t-il. Le chercheur craint même que cela ne retombe sur les entreprises vertueuses. « Il ne faudra pas que cette peur restreigne les entreprises qui agissent dans le bon sens à communiquer sur ce qu’elles font », avance-t-il.
Par ailleurs il est aussi « important de reconnaître les efforts qui sont faits par certaines entreprises et de reconnaître encore que tout le monde ne part pas de la même ligne de départ », ajoute François Gemenne. « Chacun comprend bien qu’une entreprise comme TotalEnergies, par exemple, a une empreinte carbone plus lourde qu’une entreprise comme Gallimard ».
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