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La ministre de l’Intérieur Suella Braverman a assuré qu’il existait des « possibilités pour ceux qui ne veulent pas dormir dans la rue ». Plusieurs associations d’aide aux sans-abris sont montées au créneau.
La polémique ne fait que commencer outre-Manche. Le gouvernement britannique a défendu dimanche son projet de s’en prendre aux sans-abris qui dorment dans des tentes dans la rue après avoir provoqué l’indignation en qualifiant le phénomène de « mode de vie ».
L’envolée des prix depuis plus d’un an au Royaume-Uni a entraîné une augmentation de la pauvreté et du nombre de sans domicile fixe, d’autant que le pays est confronté à une grave crise du logement.
« Il s’agit de la responsabilité du gouvernement de pouvoir dire, quand les gens concernés pourraient se trouver à un endroit plus sûr, que nous ne devrions pas autoriser des villages de tentes à se développer », a déclaré le vice-Premier ministre Oliver Dowden sur la BBC. Il a confirmé que le gouvernement conservateur comptait légiférer en la matière, comme l’avait indiqué la veille la ministre de l’Intérieur Suella Braverman.
« Nuisances »
« Nous ne pouvons pas permettre que nos rues soient envahies par des rangées entières de tentes occupées par des personnes, pour beaucoup venant de l’étranger, qui ont choisi comme mode de vie de dormir dans la rue », a écrit sur X (ex-Twitter) Mme Braverman, réputée pour ses positions très à droite et anti-immigration.
Elle a assuré qu’il existait des « possibilités pour ceux qui ne veulent pas dormir dans la rue » et dit vouloir mettre fin aux « nuisances causées par ceux qui plantent leurs tentes dans l’espace public et mendient de manière agressive, commettent des vols, consomment de la drogue, jettent des détritus ».
Amendes
Selon le Financial Times, le projet prévoit notamment des amendes pour les associations d’aide aux sans-abri si elles fournissent des tentes.
Le gouvernement avait promis de sortir de la rue tous les sans domicile fixe d’ici aux législatives de 2024 mais la situation se dégrade en raison de l’inflation et de l’envolée des loyers. Le maire travailliste de Londres Sadiq Khan a accusé le gouvernement de « manquer de compassion » avec son projet.
« Vivre dans la rue n’est pas un « mode de vie » choisi, c’est un signe de l’échec du gouvernement », s’est indignée l’association spécialisée Shelter. Dernier exemple en date de la crise du logement: la mairie d’Edimbourg a appelé jeudi le gouvernement écossais à l’aide face au nombre croissant de familles en hébergement provisoire.
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