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La déclaration finale du G20 ne contient pas d’appel à sortir à terme des énergies fossiles polluantes. Les dirigeants du G20 représente 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
La déclaration finale du G20 samedi ne contient pas d’appel à sortir à terme des énergies fossiles polluantes, objectif jugé pourtant « indispensable » par le premier bilan de l’accord de Paris publié vendredi par l’ONU Climat.
Le texte publié lors d’un sommet des dirigeants du G20 à New Delhi se contente d’appeler à « accélérer les efforts vers la réduction de la production d’électricité à partir de charbon », ce qui exclut le gaz et le pétrole, et de réaffirmer l’engagement à « réduire et rationaliser, à moyen terme, les subventions pour des usages inefficaces des énergies fossiles ».
Les dirigeants du G20, qui représente 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, reconnaissent toutefois que, conformément aux recommandations du Giec (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat de l’ONU), la limitation du réchauffement à 1,5 °C « nécessite une réduction rapide, forte et soutenue des émissions de 43% d’ici 2030 par rapport à 2019 ».
Crises et défis environnementaux
Ils déclarent aussi soutenir les efforts visant à tripler la capacité mondiale en matière d’énergies renouvelables d’ici à 2030, tout en promettant d’intensifier les mesures de lutte contre le changement climatique.
Le groupe « poursuivra et encouragera les efforts visant à tripler les capacités en matière d’énergies renouvelables », peut-on lire dans la déclaration. « Nous nous engageons à accélérer d’urgence nos actions pour faire face aux crises et aux défis environnementaux, y compris le changement climatique », ajoute-t-elle.
Le G20 avertit aussi que les investissements doivent « augmenter de manière substantielle ». Beaucoup de voix s’étaient élevées pour réclamer un engagement plus fort du G20 sur le climat.
Le président brésilien Lula, dont le pays fait partie du G20, avait encore mis en garde samedi contre l' »urgence climatique sans précédent » à laquelle le monde est confronté du fait d’un « manque d’engagement en faveur de l’environnement », citant en exemple les inondations dans son pays.
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