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Publié le 5 oct. 2023 à 17:25Mis à jour le 6 oct. 2023 à 13:26
Au centre de la finance et de l’économie mondiales, les Etats-Unis disposent à la fois de la première monnaie de réserve, le dollar, et de la dette la plus internationalisée, liquide, sûre et donc recherchée par les investisseurs de toute la planète. Ces dernières semaines, la seconde a recommencé à vaciller, sans pour autant avantager les rivaux du roi dollar. Les tensions obligataires, nées outre-Atlantique, sont devenues un phénomène planétaire qui touche l’Europe. Depuis deux semaines, le taux à 10 ans américain a grimpé de 4,30 % à 4,75 % du fait notamment de ventes massives de la part des banques américaines. Mais les craintes sur une crise de la dette américaine n’ont pas pénalisé le dollar, qui a regagné près de 2 % en deux semaines. L’euro a fait une brève incursion sous 1,05 dollar, avant de se stabiliser au-dessus de ce seuil psychologique.
La hausse des taux américains imposée par les marchés depuis le statu quo de la Réserve fédérale (Fed) du 20 septembre équivaut à un nouveau resserrement monétaire favorable au dollar. Il rend ainsi moins nécessaires de nouveaux relèvements des taux de la Fed. Quand les marchés sont inquiets de l’endettement massif et des déficits américains (plafond de la dette), ils exigent une prime de risque pour acheter de la dette américaine afin de compenser la hausse de la probabilité d’un défaut.
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