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Le géant allemand du cuivre Aurubis a évalué mardi à près de 200 millions d’euros le coût des vols de métaux massifs dans ses stocks, qu’il a révélé fin août après un inventaire.
Le géant allemand du cuivre Aurubis a évalué mardi à près de 200 millions d’euros le coût des vols de métaux massifs dans ses stocks, qu’il a révélé fin août après un inventaire.
« Aurubis a présenté aujourd’hui les résultats de l’inventaire réalisé à la suite des cas de vols et de fraudes. Selon les résultats, la valeur des métaux manquants (…) s’élève à 185 millions d’euros », a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le groupe avait révélé fin août avoir remarqué des « écarts considérables dans l’inventaire » au sein de ses stocks de cuivre ainsi que ceux de « matières premières destinées à la zone de recyclage ».
Ces éléments avaient conduit l’entreprise, basée à Hambourg (Nord), à conclure qu’elle avait été « la cible d’activités criminelles », s’ajoutant à des faits déjà signalés fin juin. L’entreprise indique toutefois « exclure que ses clients (…) aient été affectés négativement » par ces vols.
30 millions d’euros d’indemnités
Ces révélations ont fait immédiatement plonger le titre du groupe de plus de 10% à la Bourse de Francfort début septembre. Celui-ci n’a toujours pas retrouvé son cours d’avant l’annonce, ayant clôturé à 69,34 euros mardi, contre 77 euros avant la crise. Une enquête criminelle a été confiée aux autorités judiciaires régionales, dont les conclusions ne sont pas encore connues.
Aurubis s’attend toutefois à « percevoir des indemnités d’assurance s’élevant à 30 millions d’euros », et à la « saisie des actifs des criminels impliqués », ce qui pourrait « partiellement compenser » ses pertes.
Le groupe table désormais sur un bénéfice d’exploitation allant « de 310 à 350 millions d’euros » pour l’année fiscale 2022/2023, contre « 450 à 550 millions d’euros » avant cette crise, selon un communiqué de résultats publié lundi. Les problèmes d’Aurubis surviennent alors que le groupe veut investir 1,2 milliard d’euros dans des développements aux États-Unis, en Bulgarie et en Allemagne.
Il construit actuellement une grande usine de recyclage à Richmond (États-Unis), qui devrait être inaugurée en janvier 2024. Le groupe se dit également bien positionné sur le marché porteur du recyclage des batteries de voitures électriques.
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