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Un cirque juridique. Depuis le 5 février 2024 s’est ouvert le procès de la COPA (Crypto Open Patent Alliance) contre l’usurpateur Craig Wright , qui prétend sans preuve être Satoshi Nakamoto. Cette mauvaise blague qui dure malheureusement depuis 2016 connaîtra-t-elle enfin un terme avec la résolution de ce procès ? En tout cas, ce triste Faketoshi continue de se couvrir de ridicule.
Pas besoin de clé privée, le « savoir » suffit pour prouver qu’on est Satoshi Nakamoto
C’est un numéro comique pas du tout drôle que nous inflige Craig S. Wright (CSW) dans son procès avec les défenseurs de l’écosystème Bitcoin (BTC), regroupé sous la bannière de la COPA. Contesté et interrogé par les experts de la Crypto Open Patent Alliance sur un des éléments qu’il a présenté comme « preuve » d’être Satoshi Nakamoto, notre Faketoshi a répondu :
« Je déteste cela. Je hais ça. (…) On ne prouve pas son identité par la possession de quelque chose [ici, des clés privées cryptographiques]. On prouve par le savoir. Qui vous êtes. Ce que vous créez. »
Craig Wright
D’après le média CoinDesk qui rapporte l’affaire, le juge James Mellor semble commencer lui aussi à être exaspéré par le comportement de notre Faketoshi. L’homme de justice est en effet « intervenu à plusieurs reprises pour avertir Craig Wright que s’il ne répondait pas à une question, le juge allait supposer qu’il n’avait pas de réponse ».
La fausse preuve de Craig Wright de 2016 au cœur des débats
Quand Craig Wright à prétendu pour la première fois être Satoshi Nakamoto en 2016, il a présenté une fausse preuve aux journalistes : une signature cryptographique qui s’est avérée être un canular qui ne prouvait absolument rien.
Son fidèle soutien de toujours, Calvin Ayre, s’était à l’époque montré soucieux de cette histoire, et CSW lui avait répondu par e-mail. Sauf que le message électronique en question, qui jusqu’ici avait toujours été présenté comme vrai par notre Faketoshi est, soudainement, devenu « un faux » d’après ce même individu. La falsification n’est seulement que suivant comme ça l’arrange manifestement.
« (…) Le tribunal a pris connaissance d’un e-mail envoyé par [Craig Wright] en 2016, en réponse à Calvin Ayre, qui s’inquiétait de l’article de blog de 2016. CSW a déclaré dans ce courriel qu’il avait utilisé la mauvaise clé [privée cryptographique] dans l’article de blog [ndlr : comme c’est ballot !].CSW a déclaré aujourd’hui au tribunal qu’il n’avait jamais envoyé cet e-mail, et qu’il s’agissait d’un faux e-mail. Cependant, cet e-mail a été divulgué au tribunal par CSW lui-même (!) et il n’a jamais été mentionné comme faux jusqu’à aujourd’hui au tribunal. »
Tout cela ferait sourire, si cette catastrophe ambulante qu’est Craig Wright ne menaçait pas la planète entière de poursuites juridiques pour sa prétendue œuvre et ses droits d’auteur imaginaires. Cela, alors que tout le monde sait que le vrai Satoshi Nakamoto a, lui, toujours voulu Bitcoin comme open-source et décentralisé. Pas étonnant qu’un précédent procès de ce Faketoshi contre Hodlonaut (de son vrai nom, Magnus Granath) ait été remporté par ce dernier, qui avait été harcelé judiciairement pour simplement avoir déclaré que Craig Wright est une « fraude » et un « menteur ».
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