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Environ 5,6 millions de ménages modestes vont recevoir, à partir de ce mardi, leur chèque énergie pour l’année 2024. Ils recevront ce chèque à leur domicile jusqu’au 25 avril, selon le département de résidence. Cette année, son montant varie entre 48 et 277 euros selon le revenu fiscal de référence de 2021 et la composition du ménage.
Depuis 2018, le chèque énergie est distribué aux familles modestes de l’Hexagone pour les aider à régler leur facture énergétique, sans démarche préalable. Un coup de pouce très attendu dans un contexte de forte inflation des prix de l’énergie, avec une nouvelle hausse de 10 % du prix de l’électricité intervenue en février dans le cadre de la sortie du bouclier tarifaire.
Logement individuel et collectif
Le chèque énergie peut être utilisé jusqu’au 31 mars 2025 pour les factures (électricité, gaz, chaleur, chauffage au bois et au fioul, GPL) mais aussi pour régler les charges de chauffage incluses dans le loyer de certains logements collectifs (logements-foyers, maisons de retraite, établissements de soins de longue durée). Bercy a précisé que cette année, le chèque énergie pourrait également être utilisé pour « le paiement des charges locatives incluant des frais d’énergie » dans le logement social.
Cette aide concerne cette année « 20 % des ménages français les plus modestes », a indiqué samedi le ministère de l’Economie et des finances. Un simulateur d’éligibilité est disponible sur le site du ministère de l’Economie. Concrètement, les bénéficiaires peuvent régler directement leur facture auprès du fournisseur avec le chèque énergie, ou demander que l’aide soit prise en compte automatiquement l’année suivante en déduction de la facture.
Trous dans la raquette
L’année dernière, plus de 82 % des chèques énergie distribués ont été utilisés, selon les données provisoires. Il avait été versé à 5,8 millions de foyers . Pour les ménages qui n’auront pas reçu leur chèque d’ici la fin du mois d’avril, « un dispositif en ligne va être mis en place d’ici cet été », a précisé le ministère.
En début d’année, plusieurs associations familiales (CLCV, Afoc, Familles rurales, Cnafal, UFC, Unaf) avaient fait part de leurs craintes de voir un million de bénéficiaires exclus du dispositif « alors qu’ils remplissent les critères pour l’obtenir ». En cause : la suppression de la taxe d’habitation rend plus difficile l’identification des logements. Les nouveaux foyers, d’étudiants par exemple, ou ceux dont le revenu a baissé risquaient ainsi de ne pas recevoir le chèque.
« Tous ceux qui ont droit au chèque énergie » en 2024 le recevront bien, avait assuré, début février, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Le coût du chèque énergie cette année devrait atteindre environ 900 millions d’euros pour les finances publiques.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/electricite-cette-baisse-des-prix-dont-les-francais-ne-beneficieront-pas-2045565#:~:text=D%C3%A9sormais%2C%20le%20contrat%20d’%C3%A9lectricit%C3%A9,des%20170%20euros%20le%20MWh.
Avec AFP
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