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Bangui veut être un modèle continental. Malgré les critiques nationales et internationales, la présidence de la République centrafricaine persiste et signe dans la tokenisation de son économie. Seul pays africain à avoir déclaré Bitcoin comme monnaie ayant cours légal, avant de discrètement revenir sur cette décision, le Centrafrique (RCA) mise sur la blockchain pour tenter de sortir de l’ornière économique dans laquelle se trouve le pays. Minerais, énergie hydroélectrique, pétrole, immobilier, bois précieux ou production agriculture, tout pourrait être tokenisé et vendu sur la blockchain et la présidence veut attirer des investisseurs du monde entier à l’aide d’un cadre législatif adapté et novateur. Embarquement immédiat pour l’un des pays les plus pauvres du monde, mais qui ne compte pas le rester.
Le président du Centrafrique accélère sa politique de tokenisation…
Depuis plus d’un an, les projets du gouvernement en place questionnent la communauté internationale peu habituée à voir ce petit pays d’Afrique faire la une de l’actualité pour autre chose que les coups d’État ou les conflits armés dans la région. Pourtant, le président Faustin-Archange Touadera met sur pied depuis Bangui une politique ambitieuse de développement économique avec la blockchain au cœur du réacteur. Et petit à petit les choses avancent. Malgré les réticences du Conseil Constitutionnel et des instances internationales, le pays suit sa feuille de route et un nouveau cadre législatif se dessine à cet effet.
C’est ainsi que le 24 juillet dernier, un texte a été voté à l’unanimité à l’Assemblée Nationale à propos de la fameuse tokenisation des ressources naturelles du pays, mais également de ses terres. La loi propose que tout investisseur étranger puisse facilement obtenir un visa en ligne pour créer une entreprise dans le secteur de la blockchain. L’ensemble de ces structures évolueront sur la plateforme Sango qui est au centre du système. Le communiqué de presse met en avant des secteurs comme l’agriculture, l’immobilier ou encore l’exploitation des ressources naturelles et forestières.
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…malgré les critiques et le manque de mises en œuvres pratiques
La conclusion du document est résolument optimiste :
« La présidence de la République considère que cette approche innovante marque une étape décisive dans le cheminement de la nation centrafricaine vers une croissance économique durable et une prééminence financière internationale. »
Voilà pour les annonces présidentielles, toujours aussi positives, mais aussi truffées de novlangue à la sauce blockchain et d’un culte du chef un peu suranné. Car dans les faits, certains observateurs avisés notent qu’il ne se passe concrètement pas grand-chose dans le pays et qu’au-delà des effets d’annonce, la réalité quotidienne est toujours aussi compliquée pour les habitants du pays. Le Sango Coin, censé remplacer le Franc CFA, peine à convaincre alors que Bitcoin reste rare dans les campagnes. Mais Rome ne s’est pas faite en un jour et même le Salvador, modèle en la matière, est toujours sous le feu nourri des critiques alors qu’une embellie économique s’y dessine.
Laissons encore un peu de temps au président pour montrer que sa politique peut réussir là où des décennies d’inaction ont plongé et maintenu les 6 millions d’habitants dans la plus grande pauvreté. Il est aisé de critiquer et de railler le Centrafrique, mais la politique économique et financière des pays sous la coupe du Franc CFA a déjà toute l’étendue de son échec. Bitcoin et les cryptos seront peut-être l’issue de secours monétaire du continent et Bangui pourrait être le modèle à suivre dans quelques années. Ou pas.
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