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Publié le 1 sept. 2023 à 17:48
Mieux que prévu, mais bien moins qu’au début de l’année. Les chiffres du deuxième trimestre, publiés vendredi matin, montrent que le rythme de la croissance (0,9 %) a été divisé par deux par rapport au premier trimestre (1,8 % par rapport au trimestre précédent). Toutefois, la performance de la plus grande économie latino-américaine n’est pas négligeable et constitue même une « bonne surprise », selon le président de la Banque centrale Roberto Campos Neto. « Nous allons avoir une croissance du PIB supérieure à 3 % cette année », assure de son côté Gustavo Arruda, chef économiste de BNP Paribas en Amérique latine.
Contrairement au premier trimestre, durant lequel l’agrobusiness avait tiré la croissance vers le haut, ce sont les services et surtout l’industrie qui ont relevé la tête. Cette performance va également « contribuer à améliorer la popularité du président [Lula] », affirme Gustavo Arruda.
Seules ombres au tableau : le taux d’investissement, qui affiche un recul à 17,2 % du PIB, et le taux d’épargne à 16,9 %.
Politique sociale en hausse
Le gouvernement a également reçu d’autres bonnes nouvelles : le chômage est en baisse (7,9 % en juillet, selon le taux officiel) et la banque centrale a commencé à réduire les taux d’intérêt . « Le marché du travail montre des signes d’amélioration constante, le crédit est en progression, le gouvernement a pris plusieurs mesures gouvernementales d’exonérations fiscales […] et d’augmentation de programmes de transferts de revenus, comme le ‘Bolsa Familia’ », affirme Rebeca Palis, coordinatrice de l’Institut brésilien de la statistique IBGE.
Le président Lula, qui a récemment annoncé un programme de grands travaux pour ‘accélérer la croissance’, souhaite aussi mettre en avant sa politique sociale, avec l’augmentation du salaire minimum et le combat contre la faim. « Certains peuvent manger dix fois par jour, d’autres peuvent rester dix jours sans manger », a-t-il dit jeudi lors du lancement du programme ‘Brésil sans faim’. En relevant le paradoxe brésilien : « Cela ne devrait pas arriver dans un pays comme le Brésil, qui dispose de beaucoup de terres et qui est l’un des plus grands producteurs de denrées alimentaires au monde… Le problème, c’est que les gens n’ont pas assez d’argent pour manger », dit Lula.
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