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(BFM Bourse) – Le géant français de la volaille a relevé son objectif de rentabilité, après un premier semestre de qualité. LDC, qui détient les marques Loué ou Marie, a aussi déclaré bénéficier d’une « bonne visibilité » pour la suite de l’exercice.
Les investisseurs scrutent la dernière publication de LDC. Le leader européen du marché de la volaille a relevé ses objectifs pour son exercice en cours, après avoir fait état de résultats semestriels supérieurs aux attentes, ce qui alimente la hausse de 4% du titre ce jeudi à la Bourse de Paris.
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Au premier semestre de son exercice décalé 2023-2024, soit la période couvrant les mois de mars à août, la société qui détient les marques Loué ou Marie a vu sa rentabilité nettement s’apprécier sur un an. A fin août, l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) s’affiche en hausse de 21% sur un an, à 290,1 millions d’euros contre 240,1 millions d’euros. La marge correspondante ressort ainsi à 9,6% sur la base d’un chiffre d’affaires, déjà publié de 3,022 milliards d’euros. Ce qui représente une nette amélioration par rapport à la marge de 8,8% dévoilée l’an dernier.
Un peu plus bas, le résultat opérationnel courant s’élève de son côté à 193,4 millions d’euros et du côté de la marge correspondante, la progression est aussi impressionnante. Elle augmente de 2 points de pourcentage pour ressortir à 6,4% du chiffre d’affaires contre 4,4% sur la même période de l’exercice précédent.
Les revalorisations tarifaires obtenues ainsi que les performances industrielles et commerciales ont permis à LDC de soutenir sa rentabilité. « Cette performance remarquable était attendue mais le groupe fait encore un peu mieux », relève TP ICAP Midcap dans sa note consacrée aux résultats semestriels du volailler.
Des objectifs annuels relevés
Le groupe tient à prévenir que les bonnes performances du semestre doivent être appréciées au regard du contexte inédit de la filière volaille. LDC explique avoir profité sur la période d’une base de comparaison particulièrement favorable avec le retour à des conditions d’activité plus normales. L’année dernière, le groupe avait dû affronter la hausse sans précédent des matières premières, l’inflation des charges opérationnelles et une épidémie de grippe aviaire.
LDC ajoute que les performances de la période ont également bénéficié de la dynamique toujours « solide » à l‘international et des revalorisations tarifaires passées en fin d’exercice 2022-2023 dans son pôle traiteur qui regroupe les marques Marie, Traditions d’Asie, WW.
Un peu plus bas dans les comptes, le résultat net part du groupe est en progression de 63% à millions d’euros, à 153,2 millions d’euros contre 93,9 millions d’euros à période comparable.
Pour la suite, le numéro un de la volaille en Europe indique disposer d’une bonne visibilité sur la deuxième partie de son exercice 2023-2024. LDC affiche l’ambition de franchir le cap des 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur un an « conformément à son objectif fixé ». En ce qui concerne le bas du compte de résultat, le groupe révise son objectif initial à la hausse avec désormais un résultat opérationnel courant attendu supérieur à 350 millions d’euros à comparer aux 300 millions d’euros réalisés sur l’exercice précédent. Un objectif qui reste « prudent » aux yeux du bureau d’études.
Pour Florent Thy-tine, l’objectif annoncé par LDC suppose en effet un résultat opérationnel courant de 157 millions d’euros au deuxième trimestre, un niveau qui est 20 millions d’euros inférieur au niveau réalisé au deuxième semestre de l’exercice 2022-2023. « La prudence du management pour le second semestre est logique mais nous n’excluons pas de bonnes surprises », ajoute TP ICAP Midcap.
Une stratégie de reconquête des consommateurs
LDC a mis en place une stratégie de reconquête des consommateurs, qui « doit contribuer à la réussite des fêtes de fin d’année, moment clé de l’exercice pour LDC ».
La société a ainsi « a mis en avant le retour d’un volume promotionnel en grande et moyenne surface de l’ordre de 30%, des baisses de prix suite à la baisse des matières premières, des efforts marketing pour augmenter la notoriété des marques et une incertitude sur la période de Noël », précise le responsable de la recherche actions de TP ICAP Midcap.
Ces éléments amènent l’intermédiaire financier à revoir à la baisse son estimation de résultat opérationnel courant à 375 millions d’euros (contre une estimation précédente de 400 millions d’euros. « Mais nous restons nettement au-dessus de la guidance du groupe et des attentes du consensus qui était encore nettement en-dessous des 350 millions d’euros », avance-t-il.
LDC confirme ainsi l’ensemble des objectifs fixés dans le cadre de son plan stratégique, à savoir franchir le cap des 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires à 5 ans. Cette ambition doit s’accompagner d’une progression de la rentabilité avec un objectif de près de 560 millions d’euros d’Ebitda sur l’exercice 2026-2027.
L’atteinte de ces objectifs va passer par des acquisitions majeures. L’an dernier, LDC a réalisé les acquisitions de Matines (et son fonds de commerce) et Ovoteam (avec ses outils industriels) dans les œufs. Plus récemment, le géant français de la volaille est entré en négociation exclusive en vue d’acquérir Indykpol, leader du marché de la dinde en Pologne, en vue « d’enrichir la gamme avec des produits frais, de la charcuterie et des produits élaborés à base de dinde ».
Les cibles privilégiées par la direction de LDC sont des entreprises de 100 à 500 millions de chiffre d’affaires, avait indiqué la société en mai 2022 à nos confères de Zone Bourse.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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