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Publié le 8 nov. 2023 à 16:35Mis à jour le 9 nov. 2023 à 12:12
Fin de course pour Cityscoot ? Le pionnier français des scooters électriques partagés est en cessation de paiement et s’est placé, mercredi 8 novembre, sous la protection du tribunal de commerce de Paris. La jeune pousse indique être à la recherche d’investisseurs afin de renouveler sa flotte dans la capitale.
En juillet dernier, Cityscoot, qui emploie 168 personnes en France, a remporté l’appel d’offres lancé par la Ville de Paris pour les deux-roues électriques pour les cinq prochaines années, aux côtés de Yego et Cooltra. Faute de partenaires financiers, la start-up française pourrait donc ne pas être en mesure d’honorer ses engagements.
L’ancien membre du Next 40 affirme avoir besoin de moyens supplémentaires pour déployer des nouveaux véhicules en 2024 dans la capitale, où quelque 2.500 de ses scooters blanc et bleu sillonnent déjà les rues.
Appel à investisseurs
« Ce projet de renouvellement de la flotte, essentiel pour la rentabilité du modèle et pour atteindre les objectifs de notre business plan 2025, nécessite des financements complémentaires », a déclaré la direction de l’entreprise dans un communiqué. Un appel d’offres élargi devrait être conduit par le tribunal de commerce de Paris pour trouver un avenir à l’entreprise.
Cityscoot revendique 250.000 utilisateurs actifs et plus de 18 millions de trajets depuis que l’entreprise a été créée en 2014 par Bertrand Fleurose. Outre Paris et 17 villes de la petite couronne, la société opère aussi en Italie (Milan, Turin). Elle s’est en revanche retirée de plusieurs marchés (Nice, Bordeaux, Barcelone).
Valorisation revue à la baisse
L’année dernière, le patron de l’entreprise, Bertrand Altmayer, avait confié aux « Echos » avoir pour objectif d’atteindre la rentabilité avant la fin 2022. Le dirigeant avait repris les rênes lors du départ du fondateur Bertrand Fleurose, avec la volonté d’adopter une approche « plus frugale » .
En 2022, Cityscoot s’était déjà placée sous protection du tribunal de commerce pour restructurer ses dettes. La valorisation de la jeune pousse avait été revue à la baisse après une injection de capital de ses investisseurs (RATP Capital Innovation et la Banque des territoires).
Pour rappel, la cessation de paiement constitue la première étape vers un redressement judiciaire ou une liquidation, lorsqu’une entreprise est à court d’argent. Elle permet notamment de protéger les salariés, assurés de toucher leurs salaires, et de geler les dettes de l’entreprise.
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