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La Suisse et l’Union européenne relancent officiellement les négociations pour une série d’accords de rapprochement.
Après un premier rendez-vous raté, Berne et Bruxelles tentent une nouvelle approche. La Commission européenne a reçu mardi le feu vert des États membres pour relancer les discussions de rapprochement avec la Suisse, dont le gouvernement a lui-même adopté quatre jours plus tôt son propre mandat de négociations. Un sujet épineux et loin d’être acquis: toutes les tentatives de rapprochement entre la Suisse et l’Union européenne, bien que réclamées par les milieux économiques des deux côtés, ont jusqu’à présent échoué.
Une multitude d’accords bilatéraux régissent aujourd’hui les relations entre la Suisse et l’Union européenne, son premier partenaire économique. Des négociations avaient été lancées en 2014 pour parvenir à un accord global mais, après des années de discussions tendues, la Suisse avait fini par quitter la table au mois de mai 2021, estimant qu’un accord global n’aurait aucune chance d’être approuvé en Suisse. Ce départ impromptu avait provoqué la colère de Bruxelles, mais les deux parties ont tout de même décidé de se donner une nouvelle chance.
Cette fois-ci, point d’accord global à l’horizon. Les discussions entre Berne et Bruxelles portent désormais sur un paquet d’accords: marché de l’électricité, transports terrestres, produits agricoles, protection des salaires, immigration, participation aux programmes européens… Une manière « d’améliorer les perspectives de réussite » des négociations, selon les mots du gouvernement suisse, qui espère (avec optimisme) boucler les discussions d’ici la fin de l’année. Les premiers rounds officiels de négociations entre les deux parties auront lieu au mois de mars.
Rien n’est acquis
Malgré la bonne volonté, rien n’est encore sûr du côté de la Suisse. Car, pour être définitivement approuvés, ces accords devront passer l’épreuve du Parlement et, très probablement, celle du référendum. Or, le sujet reste très sensible dans le pays pour des questions de souveraineté, de protection des salaires et d’indépendance du système judiciaire. Si les cantons, les milieux économiques et certains partis politiques sont favorables à un rapprochement avec l’UE, c’est loin d’être le cas des syndicats et d’une partie du monde politique suisse.
L’Union démocratique du centre (UDC), formation de droite radicale et premier parti politique de Suisse, s’est déjà lancée dans un combat contre les accords envisagés, dénonçant une « soumission totale de la Suisse à l’UE ».
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