[ad_1]
(BFM Bourse) – Ce projet d’introduction en Bourse s’inscrit dans le cadre de sa scission de Novartis.
Le nom de Sandoz va, plus de 25 ans plus tard, faire son retour à la Bourse de Zurich. Le groupe pharmaceutique suisse né en 1886 avait fusionné en 1996 avec Ciba-Geigy, autre groupe bâlois, pour donner naissance à Novartis.
Bien des années plus tard, à l’été 2022, Novartis avait décidé de scinder Sandoz via une introduction de 100% du capital à la Bourse de Zurich. En parallèle, un programme ADR (« American depositary receipt » ou certificat de dépôts en français), c’est-à-dire des titres de propriété d’entreprise étrangères sur le marché américain, sera lancé.
Vendredi, Novartis a confirmé et précisé ce projet d’introduction en Bourse de 100% du capital de Sandoz, dont la finalisation est désormais prévue au « début du quatrième trimestre 2023 ». Les actionnaires de Novartis devront approuver l’opération lors d’une assemblée générale extraordinaire le 15 septembre prochain.
>> Accédez à nos analyses graphiques exclusives, et entrez dans la confidence du Portefeuille Trading
Des synergies limitées entre Sandoz et Novartis
Sandoz a également déposé vendredi un prospectus d’introduction à la Bourse de Zurich pour 431 millions d’actions avec une valeur nominale de 0,05 francs suisses par titre. Selon ce document, Sandoz a dégagé un bénéfice de 850 millions de dollars l’an passé et un bénéfice « cœur de métier » de 1,22 milliard de dollars.
Les actionnaires de Novartis devraient, sous réserve d’approbation, recevoir le 4 octobre 1 une action Sandoz pour 5 actions détenues et il en sera de même pour les propriétaires d’ADR Novartis, peut-on également lire dans ce document.
« Novartis et nous-mêmes pensons que la séparation et le spin-off apporteront un certain nombre d’avantages aux activités de Sandoz et de Novartis ainsi qu’aux actionnaires de Novartis « , explique Sandoz dans ce prospectus.
Novartis se concentrera sur ses activités de médecines innovantes tandis que Sandoz sera spécialisé dans les médicaments génériques (des traitements fabriqués à partir de la même molécule qu’un précédent traitement innovant mais dont le brevet est tombé dans le domaine public) ainsi que les médicaments « biosimilaires », qui sont également dérivés d’une première molécule de référence, mais qui constituent des molécules plus grandes et plus complexes à produire que des génériques.
Novartis explique que les synergies entre ces activités de médicaments innovants et de génériques sont limitées car elles se situent « aux extrémités opposées de la chaîne de valeur biopharmaceutique avec des différences significatives dans la dynamique d’activité ».
Les deux entreprises poursuivront donc des stratégies indépendantes avec des politiques d’allocation du capital distinctes.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
[ad_2]
Source link