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Le défi est d’ampleur. Avec un déficit commercial vis-à-vis de la Chine de près de 300 milliards d’euros l’an passé, l’Union européenne a tout intérêt à rééquilibrer ses échanges. Sous peine de voir un raz de marée de produits chinois sur son marché avec, en bout de chaîne, une désindustrialisation supplémentaire du tissu économique européen.
La politique industrielle et son corollaire, la sécurité économique européenne, vont se jouer dans les prochaines années. Dans un post de blog paru en janvier dernier , Nicole Gnesotto, vice-présidente de l’Institut Jacques Delors, relevait que la guerre, le populisme et le protectionnisme forment désormais les piliers de l’environnement européen. « Loin d’un libéralisme parfois qualifié d’ultra, l’Europe doit désormais intégrer les contraintes de la géopolitique au sein même du marché, à l’opposé de ses principes d’ouverture et de libre concurrence », avertissait-elle. C’est tout un mode de fonctionnement qui va devoir être repensé. Plus facile à dire qu’à faire.
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