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Publié le 8 sept. 2023 à 18:24
Moins d’une semaine après le passage du typhon Saola, Hong Kong a été touché vendredi par des pluies qui ont submergé toute la ville. Il s’agit des pires précipitations jamais enregistrées depuis le début des relevés en 1884.
Pour la deuxième fois ce mois-ci, la Bourse de Hong Kong a interrompu les échanges, après que l’observatoire local a émis l’alerte « Black Rainstorm », son signal pour les conditions météorologiques les plus sévères. Ce signal avait déjà été émis le 1er septembre dernier.
Toutes les séances de négociation sur les marchés des valeurs mobilières et des produits dérivés, y compris la séance de négociation après les heures de bureau, ont été annulées. Aucun service de compensation et de règlement des opérations sur titres n’a pu être assuré vendredi. Les transactions sur la liaison nord du Stock Connect, qui permet aux investisseurs étrangers d’acheter des actions de la Chine continentale, ont été aussi suspendues.
L’indice Hang Seng a chuté à 18.202,07 points jeudi, perdant presque 1 % sur la semaine et mettant fin à un rebond de quinze jours, suite aux mauvaises données du commerce extérieur de la Chine pour le mois d’août et aux inquiétudes concernant la chute de la monnaie nationale. Hong Kong est la quatrième place financière au monde . Sa fermeture, impromptue, a des conséquences sur toute la finance mondiale.
Près de 15 milliards de dollars de chiffre d’affaires par jour
Selon le South China Morning Post, le HKEX a traité 115,5 milliards de dollars hongkongais (14,5 milliards de dollars US) de chiffre d’affaires par jour sur le marché des valeurs mobilières au cours des six premiers mois de cette année, soit une baisse de 16 % par rapport à la même période de l’an dernier, selon son rapport intérimaire du 28 août. Le marché des fonds négociés en Bourse s’est élevé en moyenne à 11,7 milliards de dollars hongkongais par jour au cours de la même période.
La communauté financière évoque souvent les risques climatiques de manière théorique. Mais elle s’est retrouvée, vendredi, en prise directe avec la réalité, alors que le sixième rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), publié en mars dernier, a encore attesté d’une augmentation des risques (vagues de chaleur, précipitations extrêmes, sécheresses, fonte de la cryosphère, changement du comportement de nombreuses espèces…) pour un même niveau de réchauffement par rapport à 2014.
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