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(BFM Bourse) – Ark Innovation, le fonds de la célèbre investisseuse, a augmenté en début de semaine ses positions sur le spécialiste néerlandais des paiements. Les analystes, eux, semblent divisés sur l’avenir de la vedette de la Bourse d’Amsterdam.
Star de la Bourse d’Amsterdam, la fintech Adyen est-elle en phase de déchéance? L’action du spécialiste néerlandais des paiements en ligne a en tout cas grandement souffert en seulement quelques séances. S’il progresse de 2,7% ce mercredi à 806,30 euros, le titre avait précédemment enchaîné huit séances de baisses, dont une chute de 39% jeudi dernier, ce qui constitue le plus grand gadin boursier de l’été pour une importante capitalisation européenne (Adyen pèse toujours 25,3 milliards d’euros en Bourse).
Le groupe avait alors publié des résultats nettement inférieurs aux attentes sur à peu près tous les indicateurs possibles. Depuis le 8 août, dernière séance avant cette série noire, l’action a été divisée par près de deux, engloutissant plus de 20 milliards d’euros de capitalisation boursière.
Ce plongeon est-il suffisamment fort pour constituer un point d’entrée ou inciter les actionnaires à se renforcer? La « papesse » de la tech, Cathie Wood, semble avoir décidé que oui. Vedette de Wall Street connue pour son optimisme à toute épreuve sur l’action Tesla (elle voit le titre atteindre 2000 dollars contre 228 dollars actuellement), l’investisseuse s’est renforcée dans Adyen en début de semaine.
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Une aura qui a du plomb dans l’aile
Selon Bloomberg, deux ETF (fonds indiciels) de sa société d’investissement Ark Investment Management ont acheté lundi des actions Adyen, à hauteur de 9 millions de dollars, et à raison de 2900 actions à Amsterdam et de 733.000 ADR (American depositary receipts), des certificats de dépôts qui permettent à des investisseurs basés aux Etats-Unis de détenir des actions étrangères.
Ark Investment avait commencé à investir dans Adyen depuis 2019 et détenait au total, pour un peu moins de 38 millions de dollars d’actions du groupe néerlandais, lundi, d’après Bloomberg.
Comme le soulignaient récemment Les Echos, l’aura de Cathie Wood s’est toutefois ternie ces derniers temps. L’investisseuse phare de la tech est notamment passée à côté du rallye sur Nvidia (qui publie d’ailleurs ce mercredi soir ses résultats trimestriels), en sortant du spécialiste des cartes graphiques en janvier. Entre temps, Nvidia a dépassé les 1000 milliards de capitalisation boursière au printemps et affiche une progression de plus 210% depuis le début de l’année, porté par le bond de la demande pour ses processeurs graphiques en lien avec l’essor de l’intelligence artificielle générative, au cœur de ChatGPT et Bard.
La « plus belle maison de l’horrible voisinage »
Pour revenir à Adyen, les bureaux d’études semblent partagés sur l’avenir boursier de l'(ex?) étoile montante de la Bourse d’Amsterdam. Deutsche Bank a maintenu son conseil à l’achat, tout en réduisant sa cible à 1325 euros, jugeant qu’Adyen constitue toujours « la plus jolie maison dans un voisinage devenu temporairement affreux », louant sa capacité à réduire ses coûts et gagner des parts de marché. Stifel reste pour l’heure également à l’achat.
UBS, elle, a sabré ce mercredi son objectif de cours à 854 euros contre 1641 euros précédemment maintenant son opinion à « neutre ». « Le marché des paiements en ligne est devenu plus compétitif avec des acteurs tels que Adyen, Stripe, Braintree qui s’affrontent sur les mêmes comptes clients », développe la banque suisse qui explique que cette situation crée des pressions sur les prix. L’établissement perçoit encore des risques pour la croissance du groupe néerlandais, alors que la société a perdu des volumes face à ses concurrents au premier semestre.
Pour rappel la croissance des volumes d’Adyen est passée de 41% au second semestre 2022 à 23% sur les six premiers de 2023.
Plus largement, selon investing.com, 11 analystes sont à l’achat, mais 16 à neutre et 2 à la vente.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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