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8 ans sans preuve. Depuis sa première auto-proclamation en tant que Satoshi Nakamoto (créateur de Bitcoin) en 2016, Craig Wright n’a apporté strictement aucune preuve concrète et irréfutable de ses dires. Un nouveau procès s’ouvre cette semaine pour ce très procédurier Faketoshi, et la justice commence à perdre de plus en plus patience sur ses gesticulations.
La justice britannique veut des (vraies) preuves sur les prétentions de Craig Wright
Ce 5 février 2024 s’est ouvert un énième procès impliquant Craig S. Wright (CSW), de loin le plus belliqueux des Faketoshi (les faux Satoshi Nakamoto). C’est plus précisément la Haute Cour de justice du Royaume-Uni qui doit désormais subir les prétentions de CSW d’être le génial inventeur de Bitcoin (BTC).
L’informaticien australien va devoir cette fois se battre contre la bien armée et préparée Crypto Open Patent Alliance (COPA), qui défend les intérêts open-source de l’écosystème Bitcoin face aux prétentions et demandes de brevets de Craig Wright. Comme le rapporte notamment CoinDesk, la COPA veut également mettre un terme définitif aux innombrables « guerres juridiques » que mène ce Faketoshi contre les développeurs du réseau BTC.
« L’espoir est qu’à la fin de cette affaire, lorsque vous vous opposez à une brute/harceleur, la brute recule et que sa brutalité s’arrête. (…) Nous cherchons à obtenir une injonction qui empêchera Craig Wright de continuer [ses procès]. »
Porte-parole de la COPA
Le Faketoshi qui a mené l’art de la falsification « à l’échelle industrielle »
Comme à son accoutumée, Craig Wright tente d’apporter de nouveaux éléments prétendant prouvés qu’il est Satoshi Nakamoto. Si le juge James Mellor a admis le versement de ces éléments dans l’étude de l’affaire, il leur réserve un examen par un expert, et permettra un contre-interrogatoire de la COPA à leur sujet.
Car notre Faketoshi a en effet la mauvaise habitude de présenter « des preuves délibérément fausses », d’après les mots mêmes d’un autre juge à la Haute Cour britannique – en l’occurrence, le juge Martin Chamberlain, dans son verdict du 1er août 2022 dans l’affaire CSW contre Peter McCormack. Mais heureusement, la COPA a très bien cerné le personnage et ce risque :
« La prétention de M. Wright à être Satoshi Nakamoto est un mensonge éhonté et une fausse narration élaborée, soutenus par de la falsification à une échelle industrielle. (…) Nous espérons que lorsque tout cela sera terminé, nous aurons défendu les petits développeurs [de Bitcoin] qui ne pouvaient pas se défendre par eux-mêmes, et surtout qu’ils seront enfin libres de contribuer à Bitcoin sans être intimidés par un personnage comme Craig Wright. »
Porte-parole de la COPA
Et Craig Wright et ses avocats vont avoir du pain sur la planche, car ils doivent apporter des éléments de preuves que ce vindicatif Faketoshi n’a toujours pas apportés en 8 ans d’auto-proclamation comme Satoshi Nakamto. CSW doit notamment prouver la réalité sur ses prétentions d’être le propriétaire de 111 000 bitcoins que détenait (prétendument) sa société Tulip Trading, et, plus croustillant, qu’un soi-disant « piratage » ait bien réellement privé ce triste sire de l’accès à ces bitcoins (imaginaires ?).
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