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Publié le 14 déc. 2023 à 11:57Mis à jour le 14 déc. 2023 à 11:58
C’est un classement dans lequel la France reste indétrônable. En 2022, et pour la septième année consécutive, l’Hexagone est le pays allouant la plus grosse part de son PIB aux dépenses de protection sociale. Devant l’Italie, l’Allemagne ou le Danemark.
En 2022, Paris a ainsi consacré pas moins de 849 milliards d’euros à ces prestations, soit 32,2 % du PIB, avance la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), dans une étude publiée ce jeudi. Un niveau proche de « l’avant crise sanitaire » (31,2 %) et nettement inférieur au pic atteint en 2020 (35,1 %).
La retraite, principal poste de dépenses
Les prestations françaises s’élèvent en moyenne à 12.550 euros annuels par habitant, soit plus de 2.000 euros de plus que la moyenne de l’Union européenne. C’est toutefois moins que certains pays comme l’Allemagne (13.600 euros) ou le Danemark (13.250 euros).
En France, comme en Europe, les retraites et la maladie sont les principaux postes de la protection sociale. Les autres prestations sont moins coûteuses, qu’elles soient liées à la famille (850 euros), l’emploi (700 euros), la pauvreté et l’exclusion (500 euros) ou le logement (250 euros). Elles ne représentent que 18 % des dépenses en France et 17 % en Europe.
Au-delà de l’exercice comptable, la Drees s’intéresse à l’évolution des mesures de politiques sociales en France et en Europe. Premier enseignement : avec la sortie progressive de la crise du Covid-19, un certain nombre de mesures mises en place pour en atténuer les conséquences sanitaires, économiques et sociales ont pris fin en 2022.
Fin des dépenses liées au Covid
Les dépenses liées au risque santé, et plus particulièrement à la vaccination et au dépistage, se sont réduites après une croissance exceptionnellement élevée en 2021 (+3,2 % en France en 2022, après +10,3 % en 2021). Les dispositifs de soutien à l’activité économique ont aussi pris fin, avec le retour à la normale sur le marché de l’emploi.
Les prestations du risque emploi ont ainsi continué de diminuer fortement en 2022 (-20,7 % en France en 2022, après -19,0 % en 2021). Pour la Drees, cela s’explique notamment par la baisse du nombre de bénéficiaires ou le contexte économique favorable, mais aussi l’entrée en vigueur fin 2021 de la réforme de l’assurance chômage, qui a abaissé les montants versés et durci les conditions d’ouverture de droits.
Les mécanismes variés pour limiter les effets de l’inflation sur les ménages ont pris le relais de ces dépenses exceptionnelles, note la Drees. Globalement, à travers l’Europe, les dépenses de protection sociale ont donc « continué d’augmenter ». Mais moins que les années précédentes.
Elles étaient ainsi en hausse de 1,7 % en France en 2022 (après +2,6 % en 2021 et +6,9 % en 2020), et 2,5 % en moyenne dans l’Union européenne (+3,1 % en 2021, et +8,3 % en 2020). Cette hausse reste toutefois inférieure à l’inflation.
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