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Publié le 3 déc. 2023 à 13:25Mis à jour le 3 déc. 2023 à 18:10
Dans la grande famille des hydrogènes, celui dit « blanc » suscite de nombreux espoirs. Et la France veut accélérer le pas. Elle vient d’autoriser, pour la première fois, un projet de recherche de cet hydrogène naturel, un gaz présent dans le sous-sol.
Ce permis, annoncé dimanche dans le « Journal officiel », concerne les Pyrénées-Atlantiques et a été attribué à la société TBH2 Aquitaine pour cinq ans. Il porte sur des recherches de « mines d’hydrogène natif, hélium et substances connexes dit ‘Sauve Terre H2’ », selon l’arrêté signé par la ministre de la Transition énergétique et le ministre délégué à l’Industrie. Il concerne une zone de 225 kilomètres carrés.
Forage dans deux ou trois ans minimum
C’est le premier à être donné sur les six demandes de permis qui ont été déposées, a indiqué le ministère de la Transition énergétique à l’AFP. Selon le fondateur de TBH2 Aquitaine, interrogé par l’agence, les travaux d’exploration peuvent commencer, notamment par des études sismiques. Le forage n’interviendra que dans deux ou trois ans, avec la nécessité de nouvelles autorisations.
Dans le même département, une autre demande de permis a été déposée en mars par 45-8 Energy et Storengy (filiale d’Engie), pour une surface un tout petit peu plus grande.
En juin, de l’hydrogène blanc avait été découvert de manière fortuite dans le sous-sol lorrain, dans un forage de la Française de l’énergie, en Moselle.
L’hydrogène blanc fait partie des sources d’énergie pouvant aider à la décarbonation de l’industrie et des transports. S’il n’en est qu’aux prémices, il s’ajoute à l’hydrogène dit « vert » , utilisant des énergies renouvelables comme source. Même si, aujourd’hui, l’hydrogène gris, issu d’énergies fossiles, reste plus que dominant.
En avril 2022, le Code minier français a été amendé sur de nombreux points, dont l’ajout de l’hydrogène naturel à la liste des ressources minières.
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