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Selon les services de renseignement finlandais, les relations avec le puissant voisin russe se sont « significativement détériorées » depuis l’accession de la Finlande à l’Otan en avril et la Russie « est préparée à prendre des mesures contre la Finlande ».
La menace d’opérations russes sur les infrastructures de la Finlande a augmenté depuis son adhésion à l’Otan, estiment les services de renseignement finlandais (Supo) jeudi, au moment où les autorités enquêtent sur l’éventuel sabotage d’un gazoduc. « La menace d’espionnage ou d’opérations d’influence contre des infrastructures essentielles a augmenté », a dit Antti Pelttari, le directeur du Supo, au cours d’une conférence de presse. Les relations avec le puissant voisin russe se sont « significativement détériorées » depuis l’accession de la Finlande à l’Otan en avril et la Russie « est préparée à prendre des mesures contre la Finlande », estiment les services finlandais dans leur rapport annuel.
Les autorités finlandaises enquêtent sur la fuite ayant conduit à la fermeture dimanche du gazoduc Balticconnector entre la Finlande et l’Estonie, soupçonnant une probable intervention extérieure. Antti Pelttari a refusé de se prononcer sur l’origine de cet incident, tout en relevant que « l’implication d’un acteur étatiques ne pouvait être exclue ». Après trois décennies de non-alignement militaire, la Finlande, qui partage une frontière de 1.300 kilomètres de long avec la Russie, est devenue début avril le 31e pays membre de l’Otan.
Des attaques contre les infrastructures finlandaise « peu probables à court terme »
L’incident sur le gazoduc est intervenu un an après le sabotage, le 26 septembre 2022, du gazoduc Nord Stream transportant du gaz naturel de la Russie vers l’Allemagne, dont l’origine reste toujours une énigme. La situation du système gazier finlandais va rester stable grâce à l’approvisionnement par le terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) flottant à Inkoo (sud), selon l’opérateur finlandais Gasgrid. Gasgrid estime que les réparations prendront au moins cinq mois. Des opérations paralysant les infrastructures finlandaises restent « peu probables à court terme », juge le Supo, pour qui la Russie vise surtout à intimider.
« Le secteur de l’énergie est ainsi un exemple de cible pertinente à cet égard », a noté le chercheur Suvi Alvari.
Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a promis mercredi une « réponse déterminée » de l’Alliance si les dommages causés au gazoduc entre la Finlande et l’Estonie en mer Baltique s’avéraient résulter d’une « attaque délibérée ». L’Estonie est également membre de l’Otan.
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