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Publié le 3 déc. 2023 à 12:28
Florence, capitale européenne de l’Extrême-droite. Matteo Salvini a convoqué ce dimanche les représentants des partis anti-immigrations et nationalistes. Plus de 2.000 personnes ont répondu à l’appel lancé par le leader de la Ligue. Les Autrichiens du FPÖ, les Flamands du Vlaams Belang, les Allemands de l’AfD ou encore les Français du Rassemblement national participent à cette « internationale souverainiste ». «Au lieu d’un désordre avec les socialistes, une nouvelle Europe naîtra à Florence le 3 décembre» est convaincu Matteo Salvini qui ne craint pas d’attiser les dissensions au sein du gouvernement Meloni sur la stratégie à adopter en vue des élections européennes du printemps prochain .
Lancer la campagne pour les élections européennes
Matteo Salvini avait vu les choses en grand en invitant les principales têtes d’affiche de l’extrême-droite du Vieux Continent. Mais une partie ont fait défection au dernier moment. Annoncés initialement, Marine Le Pen et Geert Wilders ne seront pas sur la photo aux côtés de leur ami italien. La première, Sa « grande amie » et son « alliée historique » s’était pourtant rendue en septembre dernier au rassemblement annuel de la Ligue . Elle a préféré envoyer à Florence Jordan Bardella, président en titre du Rassemblement National. Le Néerlandais, chef du Parti pour la liberté (PVV), a, lui, finalement renoncé étant trop accaparé par la recherche d’éventuelles coalitions lui permettant d’accéder au pouvoir aux Pays-Bas.
Bien que fortement redimensionné, le rassemblement florentin baptisé « Free Europe » demeure le grand lancement de la campagne de la droite radicale unie au sein du groupe Identité et démocratie (ID) qui entend renverser les équilibres actuels au sein du Parlement de Strasbourg. Il est conforté par les sondages qui lui prédisent une forte poussée dans les urnes . Selon une enquête d’opinion d’Europe Elects, il devrait prendre le dessus sur le groupe parlementaire des Conservateurs et Réformistes européens (CRE), de droite souverainiste, pour devenir la quatrième force au sein du prochain Parlement européen.
L’Europe facteur de division au sein du gouvernement Meloni
«Je le dis à mes alliés Giorgia Meloni et Antonio Tajani : en Europe, nous ne pouvons pas être divisés et aucune force de cette majorité ne peut travailler avec les socialistes, exhorte Matteo Salvini. Nous n’accepterons de veto de personne et cette approche n’est pas constructive. Je rappelle que pour nous, quitter l’UE n’est pas une option et que nous sommes en faveur d’une Europe juste. » Une tentative de rassurer ses partenaires au sein de la coalition des droites au pouvoir en Italie qui cache mal ses profondes divisions au sujet de l’Europe.
Antonio Tajani, le ministre des affaires étrangères et leader de Forza Italia rejette catégoriquement tout rapprochement avec le RN et l’AfD. « Nos valeurs sont alternatives » insiste-t-il en réitérant son indéfectible loyauté au Parti populaire européen (PPE, conservateur). Quant au parti Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, il préfère tenter de rassembler les droites européennes au sein du groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE), qu’il préside. Ses alliés sont le Pis polonais et le hongrois Viktor Orban. Mais la question d’un rapprochement avec le PPE pour soutenir un second mandat d’Ursula Von der Leyen à la tête de la commission européen se pose régulièrement.
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