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Entre avril et juin, la dette a augmenté de 34,5 milliards d’euros pour atteindre 3046,9 milliards d’euros.
La dette publique de la France a reculé à 111,8% du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre, contre 112,5% au trimestre précédent, a indiqué vendredi l’Insee. Entre avril et juin, la dette a augmenté de 34,5 milliards d’euros pour atteindre 3046,9 milliards d’euros, mais elle s’est inscrite en repli par rapport au PIB compte tenu de la « forte croissance » de l’activité enregistrée sur la période, a détaillé l’Institut national de la statistique.
La hausse de la dette en valeur absolue provient essentiellement de l’augmentation de la dette de l’Etat (+57 milliards d’euros). Celle des administrations de sécurité sociale a diminué de 21,6 milliards d’euros. La dette des organismes divers d’administration centrale s’est repliée de 400 millions d’euros et celle des administrations publiques locales de 500 millions d’euros.
Les règles de Maastricht désactivées
Le traité européen de Maastricht de 1992 fixait pour les Etats une limite de dette publique à 60% du PIB, seuil que la France a dépassé à la fin de l’année 2002, pour ne plus jamais repasser en-dessous depuis.
Mais, depuis la crise sanitaire, suivie de la guerre en Ukraine, cette règle, comme celle d’un déficit public inférieur à 3% du PIB, ont été suspendues. Elles devraient être réactivées en 2024.
Dans sa loi de programmation des finances publiques fixant la trajectoire budgétaire de la France jusqu’en 2027 et adoptée sans vote à l’Assemblée nationale mercredi grâce à l’article 49.3 de la Constitution, le gouvernement prévoit de ramener la dette à 108,1% du PIB à cette échéance et le déficit public à 2,7% du PIB, contre 4,9% prévus cette année.
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