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Selon la première estimation de l’Insee, le PIB progresse de 0,1% entre juillet et septembre.
Coup de froid sur la croissance française. Selon la première estimation de l’Insee publiée ce mardi, le PIB ne progresse que de 0,1% au troisième trimestre après +0,6% sur les trois mois précédents (chiffre révisé à la hausse de 0,1 point).
« La demande intérieure finale (hors stocks) accélère et contribue positivement à la croissance du PIB ce trimestre (+0,7 point après +0,2 point au deuxième trimestre), du fait de la hausse conjointe de la consommation des ménages (+0,7% après 0,0%) marquée notamment par une hausse de la consommation alimentaire, dans un contexte d’assagissement de l’inflation » détaille l’institut statistique.
Jusqu’ici très pénalisante pour le pouvoir d’achat, l’inflation a elle enregistré un net ralentissement à 4% sur un an en octobre, selon l’Insee, après 4,9% en septembre. Tant les prix de l’énergie (+5,2%) que ceux de l’alimentation (+7,7%) ont fortement ralenti.
« C’est la preuve que pour la première fois depuis de nombreux mois, le revenu des ménages augmente plus vite que l’inflation », s’est félicité Bruno Le Maire.
Les investissements des entreprises ont eux continué à faire preuve de dynamisme (+1,5%).
Hausse de la consommation des ménages
« À l’inverse, le commerce extérieur se contracte: les exportations se replient nettement après un deuxième trimestre dynamique (-1,4% après +2,4%), tout comme, dans une moindre mesure, les importations (-0,5% après +2,5%). Dans ce contexte, le commerce extérieur contribue négativement à la croissance du PIB ce trimestre (-0,3 point après -0,1 point) » poursuit l’Insee.
Bruno Le Maire salue une économie française qui « se tient » au troisième trimestre.
« Dans un environnement dégradé, l’économie française se tient », a déclaré le ministre de l’Economie, soulignant que cette résilience s’inscrivait dans un environnement de taux d’intérêt « élevés » afin de juguler l’inflation.
Pour l’ensemble de l’année 2023, l’Insee anticipe une croissance de 0,9%, identique à la prévision de la Banque de France et un peu en dessous de celle du gouvernement (+1%).
Le ministre de l’Economie a néanmoins admis qu’il faudrait « revoir toute la copie » des prévisions « si le conflit au Proche-Orient s’étend », alors que Bercy table sur un redémarrage de la croissance à 1,4% en 2024.
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