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Selon une enquête de la CPME, 85% des TPE-PME qui cherchent à recruter ont du mal à le faire. 19% estiment que ces difficultés sont liées aux problèmes de logement des candidats.
Près d’une TPE-PME sur cinq ayant du mal à recruter en accuse les difficultés des candidats à se loger, selon une enquête de la Confédération des PME (CPME) publiée ce jeudi. Selon cette enquête, 46% des dirigeants de très petites, petites ou moyennes entreprises souhaitent actuellement embaucher (48% en avril), mais 85% d’entre eux (contre 87%) ont des difficultés pour le faire.
Les PME de 10 à 249 salariés (69%) et les entreprises industrielles (57%) sont celles qui ont le plus de difficultés de recrutement. 19% de celles ayant du mal à recruter signalent que des candidats ont renoncé à les rejoindre pour des raisons liées à l’accès au logement. Elles étaient 10% en avril, mais le questionnaire comprenait alors d’autres raisons très répandues (profils de candidats inadaptés, exigences salariales trop élevées ou refus par les candidats des contraintes du poste).
« Ceux qui en doutaient encore pourront constater que la crise du logement commence à produire ses effets … y compris sur les entreprises. Il faut agir et vite », souligne la CPME.
Plus de la moitié des dirigeants vont augmenter les salaires en 2024
Par ailleurs, 55% des dirigeants prévoient d’augmenter les salaires au 1er janvier, et 58% voudraient verser une prime aux salariés en 2024: 49% redoutent des départs faute d’augmentations et 14% signalent un risque de conflit social dans leur entreprise (19% chez les 10 à 249 salariés).
Parmi les législations en cours, 80% des dirigeants redoutent des conséquences pour l’entreprise en cas de diminution des allègements de charges sur les salaires situés entre 2,5 et 3,5 Smic, notamment une perte de compétitivité pour 51%, et un tassement des salaires pour 39%. Par ailleurs, 31% des patrons ayant des difficultés à recruter pensent que la régularisation des travailleurs étrangers peut être une solution, dont 47% dans le bâtiment et 43% dans le transport routier.
La quasi-totalité enfin (93%) considèrent comme « anormal » que les salariés en arrêt-maladie bénéficient de jours de congés payés au titre de ces périodes non travaillées, une transposition par la Cour de cassation d’une directive européenne. « Sur ce point, le gouvernement ne pourra pas se contenter de mettre la poussière sous le tapis », estime la CPME, espérant au moins éviter une rétroactivité sur trois ans de la mesure. L’enquête a été menée du 26 octobre au 20 novembre en ligne auprès de 1.418 dirigeants de TPE-PME dont 1.194 ayant au moins un salarié.
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