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Les ménages ont dû mal à acheter et la pénurie de biens en location est de plus en plus forte. Résultats, les Français déménagent moins.
C’est l’une des victimes indirectes de la crise de l’immobilier. Alors que les taux immobiliers ont progressé très vite, les prix eux n’ont pas suffisamment baissé. Les ménages peinent à acheter. Dans le même temps, le marché de la location subit une pénurie inédite. Résultat, la rotation ne se fait plus. Les Français changent beaucoup moins de logements, au grand dam des déménageurs.
Et pour l’année 2024?
Car en effet, ces derniers avaient largement profité du besoin de changements qu’ont ressenti les ménages après les confinements. Et là le coup d’arrêt est brutal. La chambre syndicale du déménagement précise à BFM Immo que le chiffre d’affaires en 2023 a chuté de 25 à 30%.
Et pour l’année 2024? Elle ne s’annonce guère meilleure. « Nous observons une grosse baisse d’activité chez nos adhérents », précise la chambre syndicale du déménagement. Mais surtout, la CSD constate « de plus en plus de chômage technique ».
Petite lueur d’espoir tout de même, pour les entreprises de déménagement qui pourront tenir quelques mois, les taux immobiliers commencent à amorcer une baisse. Certes celle des prix semble se terminer, mais il faut rappeler que l’immobilier a une saisonnalité. La majeure partie des ventes s’effectuent au printemps, au début de l’été puis à la rentrée de septembre-octobre.
Pendant l’hiver, les ventes sont moins nombreuses et le marché est donc davantage en « sommeil ». Ce qui peut avoir un impact sur les prix. Du côté des locations, il faut espérer que, passé les JO, les choses iront mieux en Ile-de-France.
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