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Même si l’indice PMI Flash ressort légèrement supérieur à septembre, « il met toutefois en évidence le deuxième plus fort recul de l’activité globale depuis presque trois ans » et se situe en zone de contraction pour le cinquième mois consécutif.
La « forte contraction » de l’activité du secteur privé en France s’est poursuivie en octobre mais sur un rythme légèrement moins soutenu qu’en septembre, selon l’indice PMI Flash publié mardi par le cabinet S&P Global, qui relève aussi une première baisse de l’emploi depuis 2020. Selon cette première estimation, l’indicateur s’est établi à 45,3 en octobre, après 44,1 en septembre qui marquait son plus bas niveau en près de trois ans. Un indice supérieur à 50 montre une expansion de l’activité tandis qu’un chiffre inférieur à ce seuil indique une contraction.
Même si l’indice ressort légèrement supérieur à septembre, « il met toutefois en évidence le deuxième plus fort recul de l’activité globale depuis presque trois ans » et se situe en zone de contraction pour le cinquième mois consécutif, note le cabinet dans un communiqué.
« Cette tendance reflète la très grande faiblesse de la demande », ajoute S&P Global: le volume des nouvelles affaires a « fortement diminué pour un sixième mois consécutif » et « les nouvelles affaires en provenance de l’étranger ont enregistré leur plus fort repli depuis mai 2020 ».
Le climat des affaires s’assombrit
Le repli de l’activité a ralenti du côté des services, alors qu’il s’est accentué pour le secteur manufacturier. « L’enquête d’octobre indique également un retour à la baisse de l’emploi, les entreprises privées françaises ayant réduit leurs effectifs pour la première fois depuis novembre 2020 », détaille le cabinet.
« La baisse de l’emploi signalée en octobre n’a toutefois été que marginale, celle-ci reflétant exclusivement une réduction des effectifs dans le secteur manufacturier, les créations de postes s’étant en effet poursuivies dans le secteur des services », ajoute S&P Global.
Le climat des affaires mesuré par l’Insee s’est également assombri en octobre, tombant à 98, ce qui traduisait déjà, selon Charlotte de Montpellier, économiste à ING, « une perte généralisée du dynamisme économique » français. Le ministère français de l’Economie prévoit cette année une croissance économique de 1%. Bercy mise ensuite sur 1,4% en 2024, un chiffre jugé « élevé » par le Haut conseil des finances publiques.
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