[ad_1]
Plusieurs syndicats, dont la CGT et Force Ouvrière, ont annoncé qu’ils ne se rendront pas au Conseil national de la refondation (CNR) convoqué jeudi par Emmanuel Macron.
La CGT a annoncé mardi qu’elle ne se rendrait pas au Conseil national de la refondation (CNR), convoqué par le chef de l’Etat jeudi, rejoignant ainsi deux autres syndicats représentatifs (Force ouvrière et CFE-CGC), ainsi que Solidaires.
Un an après son lancement, Emmanuel Macron réunit le CNR pour « fixer un cap » à la poursuite des travaux de cette instance. Ce CNR, lancé pour « bâtir des consensus », se décline en plusieurs thèmes (« bien vieillir », « climat et biodiversité », logement, jeunesse, travail…), autour desquels devaient se rassembler forces politiques, partenaires sociaux, représentants d’entreprises et associations. Mais les deux premiers rendez-vous ont été largement boudés par les partis d’opposition et les mêmes syndicats qui ne seront pas présents jeudi.
« Un CNR pour quoi faire ? », interroge auprès de l’AFP Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, « quand dans le même temps, la Première ministre annonce qu’elle va continuer à recourir au 49.3 et que le président de la République refuse d’organiser un référendum sur les retraites ».
« Accaparement grossier »
Dans un communiqué transmis vendredi, FO a fustigé de son côté une instance qui conduit à « diluer » la parole des syndicats et « affaiblit le rôle des acteurs sociaux ». « Pour FO, il n’y a qu’un seul CNR, issu de la Résistance à la fin de la Seconde Guerre mondiale », a rappelé l’organisation. La CFE-CGC continue elle aussi à décliner l’invitation, dénonçant « une opération de vitrine, de communication avec l’accaparement grossier de l’acronyme du Conseil national de la résistance », a déclaré à l’AFP son président François Hommeril.
« Solidaires n’a pas de temps à perdre à voir Macron à l’Élysée », a abondé le délégué de l’organisation, Simon Duteil. « Le CNR c’est de la communication! C’est de l’agitation! », dénonce le syndicaliste qui attend des « actes forts sur les questions écologiques et sociales ».
À l’inverse, la CFDT, la CFTC et l’Unsa seront présentes jeudi à l’Elysée.
L’intersyndicale, qui a mené la bataille contre la réforme des retraites, a appelé à une nouvelle journée de mobilisation le 13 octobre pour réclamer, notamment, l’augmentation des salaires dans un contexte de forte inflation. En attendant ce nouveau rendez-vous, elle attend les précisions sur une « conférence sociale » annoncée la semaine dernière par le chef de l’Etat, lors de sa réunion avec les chefs de partis.
[ad_2]
Source link