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Publié le 22 sept. 2023 à 16:23Mis à jour le 22 sept. 2023 à 17:08
La campagne inédite de lutte contre la bronchiolite commence bien. Un nombre relativement important de parents font le choix d’administrer à leur jeune enfant le traitement disponible depuis ce mois-ci pour prévenir les ravages de ce virus respiratoire.
L’Ile-de-France connaît un « fort taux d’adhésion » à ce tout nouveau moyen de prévention a indiqué, ce vendredi, l’Agence régionale de santé (ARS) de la région. Ce taux oscille « entre 50 % et jusqu’à 90 % dans plusieurs maternités franciliennes » depuis le 15 septembre, date de lancement de la campagne de prévention ciblée sur les nouveau-nés et les enfants nés après le 6 février 2023.
23.000 passages aux urgences l’hiver dernier
« C’est une très bonne nouvelle », s’est félicité le patron de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris , Nicolas Revel, évoquant dès mercredi un niveau d’adhésion à la campagne menée dans les hôpitaux du groupe supérieur à celui attendu (de 40 à 50 %).
« Il y a une forte demande, plus qu’anticipé », se réjouit aussi Philippe Besset, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
Le bon démarrage de la campagne de prévention a de quoi rassurer les professionnels de santé, en particulier ceux travaillant à l’hôpital. Car le Beyfortus, le traitement développé par AstraZeneca et Sanofi, protège ses bénéficiaires pendant six mois et doit permettre d’éviter huit hospitalisations sur dix.
L’épidémie de bronchiolite avait été particulièrement virulente l’hiver dernier. Rien qu’en Ile-de-France, elle avait été responsable de plus de 23.000 passages aux urgences pour des enfants de moins de deux ans, dont 7.000 avaient dû être hospitalisés, selon l’ARS.
Pénuries de personnel
Minés par les pénuries de personnels, nombre d’hôpitaux s’étaient retrouvés submergés par l’arrivée de ces jeunes enfants dans les services. Certains d’entre eux avaient dû être transférés en urgence en dehors de l’Ile-de-France, faute de place.
Les autorités misent donc sur une administration du traitement avant même la sortie des bébés de la maternité. Pour les jeunes enfants nés entre le 6 février et le 15 septembre de cette année, celui-ci peut être disponible en pharmacie, sur présentation d’une ordonnance.
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