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Mercredi, l’avocat de FTX a fait plusieurs annonces peu rassurantes sur l’ex-bourse crypto, faisant plonger sa cryptomonnaie native.
Il y a quelques mois, le patron de FTX, John J. Ray III, avait laissé entendre que la bourse crypto pourrait renaître de ses cendres. Mais plus d’un an après sa faillite, le verdict est tombé. FTX ne sera pas relancée. « Après un effort exhaustif, aucun investisseur n’est prêt à engager les capitaux nécessaires au redémarrage de la bourse » crypto, a déclaré ce mercredi l’avocat de FTX, Andrew Dietderich. Les nombreux dysfonctionnements de la plateforme ont été mis en lumière au cours des derniers mois, à la fois sur le plan technique et administratif.
En revanche, ses clients devraient récupérer leurs fonds. « Nous aurons suffisamment de fonds pour payer intégralement toutes les réclamations autorisées des clients et des créanciers », a précisé l’avocat de l’ex-bourse crypto. Pour rappel, FTX a récupéré 7,8 milliards de dollars depuis son dépôt de bilan, contre 8,7 milliards réclamés par ses créanciers. Au mois de septembre, le tribunal de district du Delaware aux Etats-Unis a donné l’autorisation à FTX de vendre ses cryptomonnaies récupérées (environ 3,4 milliards de dollars), pour rembourser ses clients.
Chute de 46%
Néanmoins, les remboursements seront calculés sur la base du prix des cryptomonnaies détenues par les utilisateurs au moment de l’effondrement de FTX, en novembre 2022, a annoncé l’avocat ce mercredi. A cette période, le bitcoin évoluait à 16.000 dollars, alors qu’il se négocie un peu plus de 43.000 dollars en ce moment. Après ces annonces, le cours de la cryptomonnaie native de FTX, le FTT, a vacillé. Il est passé de 2,92 dollars à 1,56 dollar, soit une chute de 46%, selon les données de CoinMarketCap.
Le 2 novembre dernier, l’ancien patron de FTX Sam Bankman-Fried a été reconnu coupable de 7 chefs d’accusation, soit un an après la faillite de sa société. L’homme de 31 ans a notamment trompé ses investisseurs et détourné l’argent de ses clients pour son enrichissement personnel, ainsi que pour combler les pertes de sa filiale de trading Alameda Research. Alors que ce dernier risque jusqu’à 115 ans de prison, sa peine sera prononcée au mois de mars.
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