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L’institution estime à +0,1% la croissance du PIB sur les trois derniers mois de l’année. Elle observe par ailleurs un mouvement continu de modération des prix du côté des entreprises.
À 3,4% sur un an, l’inflation a de nouveau ralenti en novembre pour atteindre son plus bas niveau depuis début 2022, selon l’Insee. Une tendance confirmée par la dernière enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France menée auprès de 8500 entreprises.
« Le mouvement de retour à la normale en matière de fixation des prix par les entreprises se confirme mois après mois », commente Olivier Garnier, directeur général de l’institution.
Nette baisse de la proportion d’entreprises augmentant leurs tarifs
D’après la Banque de France, le recul continu des difficultés d’approvisionnement et la baisse des prix des matières premières contribuent à la modération des tarifs. Dans le détail, 6% des industriels déclarent avoir baissé leurs prix de vente en novembre (contre 2% en décembre 2022). Ils ne sont également plus que 5% à avoir augmenté leurs tarifs le mois dernier, contre 21% il y a un an.
C’est dans les branches du « bois, papier, imprimerie » (17%), de l’agroalimentaire (12%) et dans l’automobile (9%) que la proportion d’entreprises industrielles indiquant avoir baissé leurs prix est la plus élevée. Mais les entreprises à avoir revu leurs tarifs à la baisse sont plus nombreuses que celles qui les ont augmentés dans tous les secteurs, observe la Banque France.
Du côté du bâtiment, 7% des entreprises interrogées ont augmenté leurs prix le mois dernier, après 46% en novembre 2022, et 9% ont appliqué des baisses. Une proportion qui atteint même 19% dans le gros œuvre. Enfin, 9% des entreprises du secteur des services pratiquaient des prix plus élevés que le mois précédent en novembre, soit deux fois moins qu’un an auparavant. À l’inverse, 5% des entreprises ont consenti des baisses de tarifs dans ce secteur.
Pour ce qui est du mois de décembre, « la proportion de chefs d’entreprise prévoyant de relever leurs prix est proche de celle observée en novembre dans l’industrie (6 %) et le bâtiment (7 %) mais remonte légèrement dans les services (11%) », tempère la Banque de France.
Faible croissance attendue au 4e trimestre
Si l’évolution du PIB a été négative au troisième trimestre (-0,1%), la Banque de France table sur une croissance tout juste positive au quatrième, à +0,1%.
Celle-ci serait portée « par les services marchands, grâce notamment à l’hébergement-restauration, l’information-communication et les services aux entreprises », souligne-t-elle. En revanche, l’industrie manufacturière devrait enregistrer une « légère baisse » de sa production sur les trois derniers mois de l’année, tandis que les secteurs de l’énergie et de la construction « connaîtraient un repli sensible de leur valeur ajoutée, en cohérence avec la baisse des indices mensuels de production et la forte baisse des mises en chantier ».
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