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L’institution a abaissé de 0,1 point sa prévision de croissance pour 2023. Elle table sur une progression du PIB de 0,9% en 2024 et 1,3% en 2025.
La Banque de France a légèrement baissé mardi à 0,8% sa prévision de croissance de l’économie française pour 2023, mais s’attend ensuite à une accélération graduelle jusqu’en 2026, à mesure que l’inflation poursuit son repli.
Cette révision à la baisse par la banque centrale, qui anticipait jusqu’ici une progression de 0,9% du produit intérieur brut (PIB), tient compte d’un troisième trimestre dans le rouge (-0,1%), pénalisé par des investissements et une consommation des ménages sans vigueur. La croissance devrait ensuite accélérer progressivement à 0,9% en 2024, puis 1,3% en 2025 et 1,6% en 2026.
« On a une confirmation de notre scénario de désinflation avec reprise graduelle de la croissance », a commenté Olivier Garnier, directeur général des statistiques, des études et de l’international à la Banque de France, en présentant ces nouvelles projections à la presse.
Le reflux de l’inflation se confirme
L’inflation atteindrait 5,7% en moyenne annuelle en 2023 et 2,5% en 2024, mesurée selon l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) permettant la comparaison entre pays européens. Elle continuerait ensuite de refluer, passant début 2025 sous la barre des 2%, la cible d’inflation de la Banque centrale européenne (BCE): 1,8% cette année-là et 1,7% en 2026.
Cette désinflation, conséquence notamment des taux élevés décidés par la BCE pour refroidir les prix, se fera « sans récession », a souligné Olivier Garnier. L’assagissement des prix, combiné à la progression des salaires réels, redonnera un peu d’air aux ménages, qui verront leur pouvoir d’achat s’accroître et devraient consommer plus (+1,5% en 2024 après +0,7% en 2023), de quoi soutenir davantage la croissance dès l’an prochain.
A partir de 2025, l’effet négatif des taux élevés qui durcissent le crédit devrait commencer à s’estomper, selon la Banque de France, ce qui permettrait de relancer les investissements après un creux (-0,4%) attendu en 2024. « En 2026, ces tendances se renforceraient pour engendrer une reprise dynamique », a estimé l’institution.
Le taux de chômage, qui augmenterait, de 7,3% en 2023 à 7,8% en 2025, s’ajustant avec un décalage au ralentissement économique, repartirait à la baisse en 2026 (7,6%). Plus optimiste que la Banque de France, le gouvernement table encore sur 1% de croissance en 2023 et 1,4% en 2024. En 2022, le PIB avait progressé de 2,5%.
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