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La baisse des prix s’accélère sérieusement dans les villes les plus chères… mais de nombreux territoires résistent, en particulier sur le littoral.
La correction des prix devient sévère dans les villes les plus chères de France. Car ici, la flambée du coût du crédit a des conséquences encore plus lourdes. Les chiffres transmis à BFM Business par les grands réseaux sont frappants. Pour Paris, on est sur une baisse de prix qui va de 5 à 7% sur un an. Il y a également un recul de 5% environ à Lyon. Et plus spectaculaire encore: Bordeaux où la baisse des prix dépasse les 13% selon Century 21.
Une baisse des prix qui « était souhaitée et qui est souhaitable », a estimé ce jeudi sur BFM Business Charles Marinakis, président de Century 21 France.
Des villes les plus chères de France, seule celle de Nice semble échapper à cette tendance. Chez Orpi par exemple, on enregistre encore des prix en hausse de 2% à Nice depuis le début de l’année. Dans cette commune, les acheteurs plus âgés ont moins recours au crédit et donc moins de difficultés à financer leurs projets.
Au sein du réseau L’Adresse on constate que les prix résistent d’ailleurs globalement sur l’ensemble de la Côte d’Azur pour cette raison et grâce à la présence d’acheteurs étrangers eux-mêmes moins touchés par les problèmatiques liées au crédit.
Autre littoral où les prix font de la resistance: l’Atlantique. En Loire Atlantique et dans le Finistère, Century 21 voit les prix encore grimper d’environ 3% et le volume de ventes ne recule que très légèrement. Ce sera d’ailleurs la clé du marché ces prochains mois. La vraie baisse globale des prix n’interviendra que lorsque la baisse des ventes sera plus forte et générale.
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