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Publié le 25 juil. 2023 à 17:02
A un an des Jeux, diriez-vous que Paris 2024 est sur la bonne voie ?
Absolument ! L’engouement est extraordinaire, qu’il s’agisse de la population, du marketing, de la billetterie, des grandes marques… Le niveau d’attente et d’investissement est sans précédent. J’étais récemment aux Etats-Unis en compagnie de nos partenaires diffuseurs, et leur discours tient en une phrase : « L’année prochaine, tout va se passer à Paris. »
Evidemment, il y a une grosse pression sur les organisateurs, mais la livraison des ouvrages ne connaît aucun problème, les grands contrats d’approvisionnement sont sécurisés, les technologies et le digital également. On est exactement là où on doit être, on doit simplement décliner le niveau de détail au mètre et la seconde.
Le projet parisien peut-il servir de modèle pour les futurs candidats ?
La candidature de Paris a été extrêmement bien construite par les organisateurs, avec le soutien des athlètes et des politiques de manière transpartisane. Ils ont voulu engager la population le plus rapidement possible, avec le Club Paris 2024 et le programme « Terres de Jeux », ce qui a permis une acceptabilité du projet. Aujourd’hui, les Jeux sont soutenus dans toute la France. Et c’est effectivement un modèle que l’on a recommandé pour toutes les candidatures.
Comprenez-vous la polémique autour du prix des billets ?
Ce n’est pas un modèle inconnu : pour offrir un tarif modéré au plus grand nombre, certains doivent payer très cher. Et pour beaucoup de concerts, par exemple, il n’est pas rare de payer sa place à 50- 60 euros, voire au-delà. Sur la billetterie, Paris 2024 a très bien fait le job.
Régulièrement, le coût des JO fait polémique. Sont-ils vraiment bénéfiques au pays organisateur ?
Pour Paris 2024, l’impact économique sera favorable, avec de nombreuses retombées. La problématique principale est d’aller chercher les ressources nécessaires du côté du secteur privé. Il est vrai que le degré de sophistication est toujours plus élevé, par exemple en matière de cybersécurité, et le coût peut s’en ressentir. Mais le grand marqueur, c’est l’équilibre budgétaire.
Pour y parvenir, le CIO peut-il jouer un rôle supplémentaire ?
Il faut rappeler que le CIO contribue à hauteur de 1,8 milliard d’euros aux Jeux de Paris, par un financement et par la production audiovisuelle qu’il prend en charge. Selon notre modèle, si nos ressources marketing augmentent, nous les répercutons sur le Comité d’organisation.
Est-il envisageable d’assouplir les règles pour les partenaires des Jeux ?
Il est vrai que le marché des droits nationaux a évolué. Et si certains territoires sont stratégiques pour les partenaires, alors on peut engager des discussions avec des comités olympiques nationaux qui n’auraient pas attribué de marché dans telle ou telle catégorie. Ce modèle pourrait évoluer, car il est bon pour les comités comme pour les annonceurs. On l’a déjà fait pour plusieurs sponsors de Paris 2024.
Les conditions météorologiques sont de plus en plus extrêmes. Est-il envisageable d’organiser les JO d’été en hiver ?
Il y a une vraie problématique. A Tokyo, en 2021, on était déjà à la limite, et si on devait les organiser aujourd’hui, on le ferait certainement plus tard dans le calendrier. Malheureusement, nos contrats commerciaux portent sur une période donnée, très avantageuse pour nos partenaires car aucun championnat n’a encore débuté. Cela veut dire que les calendriers de l’ensemble des sports devraient être réaménagés ainsi que la préparation physique des athlètes. Mais à très long terme, tout est envisageable, on ne fera pas l’économie de la réflexion.
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