[ad_1]
Le ministre des Transports a présenté son plan d’action pour renforcer la sécurité, en particulier dans les gares et dans les trains, avant les jeux olympiques 2024.
Les transports ne seront pas prêts pour les JO 2024, a récemment concédé la maire de Paris Anne Hidalgo, mais, au moins, ils devraient être plus sûrs.
La sûreté ferroviaire se renforce
Le ministre des Transports, Clément Beaune, a en effet demandé aux opérateurs de transports et à la Région Ile-de-France de lui remettre des propositions pour faire face au risque accru pendant cet événement sportif de grande ampleur, note un article de La Tribune.
En attendant ces propositions, sont déjà actés les renforcements des effectifs de la sûreté ferroviaire, qui intervient dans les gares et les trains, de 20%. D’ici au printemps 2024, cela représente 550 agents supplémentaires. Au total, une enveloppe de 5 millions d’euros a été débloquée pour sécuriser 100 sites du réseau ferroviaire francilien.
Des pouvoirs supplémentaires pour les agents
Pour ces agents, comme pour ceux de l’équivalent côté RATP, le « Groupe de protection et de sécurité des réseaux » (GSPR), il est aussi prévu de « renforcer leurs pouvoirs d’intervention (…) pour faire face à la menace actuelle », souligne Clément Beaune.
Par exemple, la possibilité de laisser la caméra piétonne allumée en permanence ou de l’utiliser dans un local fermé, ce qui n’est pas possible actuellement. Les agents de la SNCF devraient aussi pouvoir empêcher des individus « provocants » d’entrer en gare, alors qu’ils sont obligés aujourd’hui d’attendre qu’ils soient à l’intérieur pour pouvoir les contrôler.
Un texte de loi sera nécessaire pour ces différents ajustements, en complément d’un texte déjà voté en mai 2023 pour renforcer la sécurité en vue des Jeux olympiques. Un texte qui prévoyait notamment un suivi plus fin des images de vidéosurveillance de la SNCF et de la RATP depuis le centre de coordination opérationnelle de la sécurité dans les transports, inauguré en 2022 et qui centralise les plus de 100.000 caméras réparties sur le réseau francilien.
En septembre dernier, France Bleu évoquait d’ailleurs une enveloppe de 10 millions d’euros pour renforcer et moderniser ces caméras. Le passage de 11.100 à 13.100 agents au sein de la police régionale des transports doit aussi permettre d’assurer 700 patrouilles par jour pendant les JO, contre 125 en temps normal.
[ad_2]
Source link