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Paris La Défense Arena (PLDA) est en ébullition. Et pas seulement parce qu’elle va accueillir les Black Eyes Peas en avril, la star Taylor Swift en mai, puis les épreuves de natation et de water-polo des Jeux Olympiques et Paralympiques. La salle de Jacky Lorenzetti, propriétaire du Racing 92, décroche le Rolex Paris Masters jusqu’ici joué à l’Accor Arena, car elle peut accueillir 23.000 à 25.000 supporters contre 16.800 à Bercy.
« C’est un contrat signé avec la Fédération française de tennis pour 2025-2034. Le tournoi grandit pour respecter les normes fixées par l’ATP aux Masters 1.000. Grâce à notre taille et à notre modularité, nous pourrons loger sur un seul niveau, un court central, un court d’entraînement, et trois courts annexes », explique Frédéric Longuépée, PDG de Paris La Défense Arena (PLDA).
Tous terrains
La plus grande salle indoor d’Europe démontre ainsi sa capacité à recevoir tous les sports, après le foot, le Tour de France, le Supercross ou le basket. Mais la pression des JO va obliger la PLDA à se surpasser.
« Du 9 au 12 mai, les quatre concerts de Taylor Swift sont archi-complets avec 42.000 fans par soir, parfois venus des Etats-Unis ! Le 13, les installations scéniques doivent être démontées, les noms des marques figurant sur l’enceinte supprimées, pour rendre un ‘clear stadium’ le 15 mai à Paris 2024 qui amènera ses propres partenaires », poursuit le dirigeant.
La PLDA a opté pour un contrat de location, dans lequel elle met à disposition son infrastructure jusqu’au 15 octobre et accompagne les organisateurs comme elle le fait pour les producteurs de spectacle.
« Nous allons retirer dix rangs de gradin pour laisser une plage à Myrtha Pools qui va monter deux piscines de 50 mètres livrées le 27 juin, 5.000 tonnes d’eau avec de gros challenges de température. Quelques 17.000 places seront à disposition du public et 3.000 pour la presse », pointe encore Frédéric Longuépée.
Production déléguée
La « production déléguée » des JO pour le compte du Comité olympique, c’est le choix de l’Accor Arena et de l’Adidas Arena, toutes deux exploitées par la SAE POPB. « Nous allons gérer l’accueil, la sécurité, la restauration, les bénévoles, les retransmissions, l’éclairage, la sonorisation, l’aménagement… » précise Nicolas Dupeux, directeur général de l’Accor Arena et de l’Adidas Arena.
« Nous louerons les équipements nécessaires et recruterons vingt personnes. Avec Roland-Garros et le Golf National, nous sommes les seuls à procéder ainsi. C’est une responsabilité, avec obligation de résultat sur le timing et la qualité d’exécution, mais aussi une prise de risque rémunérée et une expertise renforcée », ajoute-t-il.
Bon pour la marque employeur
Autre avantage : « C’est bon pour la marque employeur car nos équipes vont être parties prenantes d’une expérience unique, dans un marché du travail toujours tendu », note-t-il. Enfin, cela lui permet de fermer plus tard ses salles aux concerts, le 24 juin pour l’Accor Arena, le 15 juin pour l’Adidas Arena qui sera inaugurée le 11 février. « C’est notre façon de nous engager pour la culture, de la pénaliser le moins possible. Mais on travaillera en 3×8 ! » reconnaît-il.
Bercy peut se targuer d’accumuler les stars à l’affiche ce semestre (Slimane, Depeche Mode, Bruel, PLK, Mika, Clapton, Green Day…), avec 67 événements avant les compétitions de basket, gymnastique artistique, trampoline, puis basket fauteuil. « Ce sera une très bonne année à la fois pour la culture et le sport », insiste le dirigeant.
Records battus
L’Adidas Arena, où le Paris Basketball est en résidence, accueille, elle, le premier championnat de monde de skateboard, les Yonex Internationaux de France de Badminton, ou encore les concerts de The Kid Laroi et de Zola. « En quatre mois, avant les épreuves de badminton et de gymnastique rythmique, puis de para-badminton et de para-haltérophilie, 35 événements s’y dérouleront. Nous serons rodés pour les JO ! » se félicite Nicolas Dupeux.
A Bercy comme à La Défense, les deux arènes vont battre leurs records. « Sur l’exercice clos le 31 août 2023, nous avons enregistré un chiffre d’affaires de 56 millions, en hausse de 35 % par rapport à celui de 2018-2019, et pour celui en cours, nous attendons autant mais sans compter les Jeux Olympiques », confie Nicolas Dupeux.
La PLDA devrait pour sa part passer de 43 millions de chiffre d’affaires sur la saison 2022-2023 close le 30 juin, à 50 millions sur 2023-2024, alors même que les JO n’auront d’incidence pour elle qu’en 2024-2025 et les Rolex Masters qu’en 2025-2026.
Mi-2025, le Racing 92 devrait revenir à son stade historique Yves-du-Manoir, rénové et agrandi. « Le club ne jouera plus alors que deux-trois matchs par an à PLDA, les autres à Colombes, libérant une dizaine de dates pour des concerts ou des conventions, plus lucratifs », précise Frédéric Longuépée.
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