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Dans un long entretien accordé au journal Le Monde, l’ancien homme politique de droite avoue qu’il « aurait bien aimé être président de la République » mais qu’il s’est « remis » de cet échec.
Pendant plus de quarante ans, Alain Juppé, homme de droite de 78 ans, a occupé la scène politique française. Sans pour autant avoir suffisamment réussi à capter les projecteurs pour arriver à l’Élysée. Même s’il avoue au journal Le Monde – à l’occasion de la sortie de ses Mémoires Une histoire française (Ed.Tallandier) – qu’il « aurait bien aimé être président de la République », l’actuel membre du Conseil constitutionnel dit s’en être » remis ».
« J’ai sans doute manqué d’attention aux autres, sous-estimé le pouvoir d’un regard ou d’un mot de reconnaissance pour ceux qui croyaient en moi, pensant que ça allait de soi », ajoute celui qui a été le Premier ministre de Jacques Chirac de 1995 à 1997, en avouant ne pas avoir réussi à lever « une armée de fidèles ».
« Je n’ai pas su entretenir la flamme. Aujourd’hui, je suis libre, mais sans royaume »
« J’ai eu le sentiment de servir à quelque chose »
Mais peu importe son éviction de la présidentielle de 2007, qui était « peut-être » son « heure », à cause d’une condamnation pour prise illégale d’intérêts en 2004, ou encore sa défaite « d’une telle brutalité » aux primaires de la droite en 2016. Il assure aujourd’hui que ce sont ses mandats locaux qu’ils l’ont marqué.
Alain Juppé a été adjoint au maire de Paris de 1983 à 1995, puis maire de Bordeaux, presque sans interruption, de 1995 à 2019. « J’ai eu le sentiment de servir à quelque chose », a déclaré celui qui avait refusé de remplacer François Fillon en 2017 alors que celui-ci était pris dans la tourmente judiciaire.
Pour 2027, la figure du RPR puis de l’UMP ne se prononce pas. Il se contente de dire au Monde que « l’avenir dira si Édouard (Philippe, NDLR) peut réussir là où [il a] échoué ».
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