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La société publique d’investissement Invitalia a demandé au ministère italien des Entreprises de mettre sous tutelle de l’Etat l’aciérie en difficulté ex-Ilva, après le refus de son principal actionnaire, ArcelorMittal, d’y injecter de l’argent frais.
La société publique d’investissement Invitalia a demandé dimanche soir au ministère italien des Entreprises de mettre sous tutelle de l’Etat l’aciérie en difficulté ex-Ilva, après le refus de son principal actionnaire, ArcelorMittal, d’y injecter de l’argent frais. Du moment qu’ArcelorMittal « n’a pas l’intention d’investir dans l’entreprise, je crois qu’il est juste que le pays se réapproprie le fruit de son travail et du sacrifice de générations entières », avait auparavant déclaré le ministre des Entreprises Adolfo Urso.
Invitalia écrit dans un communiqué avoir déployé au cours des derniers mois « tous les efforts possibles pour parvenir à un accord avec le partenaire privé », avant de constater « le refus » d’ArcelorMittal de « contribuer à assurer la continuité » de cette aciérie située à Tarente (sud). En conséquence, Invitalia a « présenté aujourd’hui au ministère des Entreprises une demande d’évaluations techniques et administratives » en vue de « la procédure d’administration extraordinaire d’Acciaierie d’Italia ».
Les syndicats du secteur conviés lundi soir à une réunion avec Adolfo Urso
Gestionnaire de l’aciérie, l’une des plus grandes d’Europe, Acciaierie d’Italia est contrôlée à hauteur de 62% par ArcelorMittal et de 38% par l’Etat italien. Sous ce régime dit de « l’administration extraordinaire », le gouvernement nomme des commissaires chargés de gérer l’entreprise et de préparer un plan de sauvetage en attendant l’arrivée d’un nouvel investisseur.
Selon Invitalia, ArcelorMittal a refusé en outre de « dissoudre la coentreprise de manière équilibrée et conformément aux réglementations en vigueur », dans le contexte d' »une situation de crise » qui ne relève pas de la responsabilité du secteur public. Les syndicats du secteur ont été conviés pour lundi soir à Rome à une réunion au cours de laquelle Adolfo Urso devrait leur communiquer le scénario préparé par le gouvernement permettant à l’aciérie de maintenir son activité et de sauvegarder ses milliers d’emplois.
ArcelorMittal avait repris en 2018 le groupe Ilva avec 10.700 employés dont 8.200 sur le site très pollué de Tarente, placé déjà à l’époque sous l’administration de l’Etat depuis 2015 après une série de déboires financiers et judiciaires. Le gestionnaire Acciaierie d’Italia a annoncé dimanche soir avoir présenté une nouvelle demande en vue de bénéficier de mesures de protection le mettant à l’abri des créanciers, après que sa première requête en ce sens a été rejetée vendredi par le tribunal de Milan.
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