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Les nouvelles dépenses approuvées par le gouvernement à hauteur de 13,4 milliards d’euros sont destinées à la Défense, à l’indemnisation des victimes du conflit, à la Santé, à la sécurité intérieure et à l’Education.
Le gouvernement israélien a adopté lundi un complément de budget pour 2024 de 55 milliards de shekels (13,4 milliards d’euros) afin de faire face aux dépenses liées à la guerre contre le Hamas palestinien, ont annoncé les services du Premier ministre et le ministère des Finances. En parallèle, les minutes de la dernière réunion de la banque centrale d’Israël, rendues publiques lundi, montrent que l’activité pourrait continuer à pâtir du conflit. Les nouvelles dépenses approuvées par le gouvernement après des débats animés sont destinées à la Défense, à l’indemnisation des victimes du conflit, à la Santé, à la sécurité intérieure et à l’Education.
La banque centrale d’Israël a manifesté sa préoccupation face aux conséquences de la guerre déclenchée le 7 octobre. La guerre contre le Hamas pourrait faire repartir l’inflation, tandis que les dépenses supplémentaires engagées par le gouvernement pourraient également alimenter la dynamique des prix, si des réductions de dépenses ne sont pas consenties sur d’autres postes. La banque centrale a néanmoins abaissé son taux directeur de 25 points de base le 1er janvier, à 4,5%.
« Dans un contexte de guerre, la politique du comité monétaire vise à la stabilisation des marchés et à la réduction de l’incertitude, ainsi qu’à la stabilité des prix et au soutien de l’activité économique », a déclaré la banque centrale.
Chute de plus de 50% des levées de fonds dans le secteur des hautes technologies
Une reprise graduelle de l’activité est en cours après sa chute brutale le 7 octobre, mais il est encore trop tôt pour déterminer si « les chocs d’offre sont dominants par rapport aux chocs de demande », a précisé la banque centrale. Le secteur des hautes technologies, qui représente 12% de l’emploi en Israël, plus de la moitié des exportations du pays et environ 20% de la production économique domestique, illustre ainsi l’impact des attaques sur l’activité. Selon le rapport annuel de Startup Nation Central, publié lundi, les levées de fonds du secteur ont chuté de plus de 50% sur un an en 2023. L’incertitude liée à la réforme judiciaire contestée a aussi pesé sur l’appétit des investisseurs.
L’ensemble des levées de fonds, qui inclut celles n’ayant pas encore été annoncées, devrait avoir atteint près de 10 milliards de dollars en 2023 (9,1 milliards d’euros), à ses niveaux d’avant la pandémie et en baisse par rapport aux 19 milliards de dollars levés en 2022, selon le rapport.
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