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Une bonne isolation permet d’éviter les déperditions énergétiques au niveau des murs d’un logement et lui offre un meilleur confort. Dans le cadre de travaux de rénovation énergétique, l’isolation peut se faire par l’extérieur (ITE) ou par l’intérieur (ITI). Mais dans le deuxième cas, l’ajout d’un isolant fait-il perdre de la surface au bien immobilier ?
Il existe deux types de techniques d’isolation des murs : l’ITE, qui ajoute un isolant sur la façade extérieure, et l’ITI, intégrant un isolant à l’intérieur de l’habitation. Si la première est plus efficace pour lutter contre les “ponts thermiques” (faiblesses énergétiques à la jonction des murs et du toit, du plancher, des menuiseries, de l’ossature des fenêtres, etc.), la seconde est privilégiée lorsque la façade du logement ne peut être modifiée. En créant une nouvelle couche isolante sur des murs intérieurs, ces travaux de rénovation énergétique font obligatoirement perdre de la surface habitable, mais à quel point ?
Isolation par l’intérieur : perd-on en surface ?
Si l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) est davantage recommandée parce qu’elle se veut plus performante, l’ITI peut être la seule solution afin de réaliser l’isolation d’un logement. Néanmoins, la pose d’un isolant sur les murs déjà présents réduit la surface des pièces entre 5 % et 7 %. Cet empiétement dépend du matériau utilisé : plaques BA13, laine de verre, laine de roche, etc. Dans tous les cas, le résultat est un mur plus épais, d’au moins une dizaine de centimètres. Pour donner un ordre d’idée : sur un appartement de 50 m2, cela fait perdre 3,5 m2 de surface habitable.
L’isolation thermique par l’intérieur : les avantages et les inconvénients
La technique de l’isolation par l’intérieur présente un principal avantage : elle est idéale, et même inévitable pour un bâtiment dont il est impossible de modifier la façade, s’il est par exemple ancien ou classé, soumis au Plan Local d’Urbanisme, ou encore si la maison est mitoyenne ou possède une véranda, un balcon, etc.. Par ailleurs, l’ITI a l’avantage de ne pas nécessiter un vote en assemblée générale si vous êtes copropriétaire en immeuble collectif. Son coût reste également plus accessible que celui de l’ITE. Et si ces travaux de rénovation énergétique se font en perspective d’une mise en vente ou d’une location, le prix du logement sera certes impacté par les mètres carrés en moins. Toutefois, une meilleure isolation et par conséquent un meilleur confort thermique lui permettront de bénéficier d’une meilleure classe sur le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique). Un argument énergétique qui peut finalement aussi justifier une plus-value financière.
La technique de l’ITI reste, cependant, moins efficace que l’ITE pour stopper la condensation des murs, les infiltrations d’air et toutes autres pertes d’énergie. Aussi, étant donné qu’elle empiète sur la surface habitable, elle n’est pas conseillée pour les studios et les petits appartements où chaque mètre carré compte. Afin d’être bien accompagné sur ce projet d’isolation intérieure, il peut être conseillé de se tourner vers un expert de la maîtrise de l’énergie, comme Hellio.
Ce contenu a été réalisé en partenariat avec Hellio. La rédaction de BFM IMMO n’a pas participé à la réalisation de ce contenu.
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