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Sur BFMTV-RMC ce jeudi, le ministre de la Justice tance sévèrement les deux partis de gauche pour leur prise de position sur les attaques du Hamas contre Israël.
Pour Éric Dupond-Moretti, deux camps se distinguent après les attaques du Hamas contre Israël. « Dans ce pays, il y a des responsables politiques et des irresponsables politiques », théorise le ministre de la Justice ce jeudi sur BFMTV-RMC. Dans son viseur: LFI et le NPA, soit ceux qui « justifi[ent] le Hamas », selon lui. « Auprès de certains esprits, qui n’attendent, peut-être, que ça, c’est une véritable catastrophe », s’alarme l’ancien avocat, qui met en avant « un besoin de cohésion » et de « concorde nationale ».
LFI refuse de qualifier le Hamas d’organisation terroriste, mais condamne des « crimes de guerre », justifiant cette réthorique par « le droit international ». Quant au NPA, il a apporté son « soutien plein et entier à la lutte des PalestinienNEs pour leur émancipation, y compris par la lutte armée », dans un communiqué publié ce samedi. Depuis, la formation de Philippe Poutou est visée par une enquête pour apologie du terrorisme.
« La justice est saisie, et elle dira ce qu’elle a dire », se contente de commenter Éric Dupond-Moretti en raison de l’indépendance de l’institution.
Les « séides » et « affidés » de Mélenchon
Le ministre se montre davantage prolixe au sujet des insoumis. « C’est monstrueux de s’exprimer comme ça », dit-il, en référence à la position initiale de LFI, selon laquelle « toutes les parties doivent revenir à la table des négociations ». Insistant sur le caractère terroriste du Hamas, le garde des Sceaux illustre son propos: « Est-ce qu’on aurait osé nous proposer à nous, gouvernement de la France, de nous mettre à la table de Daesh? »
Éric Dupond-Moretti cible l’isolement des insoumis sur l’échiquier politique. Il multiplie les superlatifs pour qualifier les « quelques séides » ou « affidés » de Jean-Luc Mélenchon « qui persistent dans cette dialectique d’un autre temps ».
À l’inverse, « tous les autres » « rappellent que le Hamas est une organisation terroriste », appuie-t-il, conscient que le sujet fracture la Nupes.
Là-aussi, le membre du gouvernement, lui-même jugé en novembre pour prise illégale d’intérêts, refuse de se prononcer sur l’éventualité de suites judiciaires. « Je dis aux parquets: lorsque vous constatez des infractions, poursuivez-les rapidement, sévèrement, systématiquement je ne peux pas en dire plus, je ne peux pas me substituer à l’indépendance du procureur », conclut-il.
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