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(BFM Bourse) – Le titre Interparfums est en difficulté à la Bourse de Paris, les investisseurs craignant que la nomination de Boet Brinkgreve, à la tête d’une nouvelle division créée par Richemont, ne remette en cause les licences accordées par le groupe suisse au français.
Interparfums accuse le coup à la Bourse de Paris. Le titre du créateur et distributeur de parfums de prestige perd encore près de 9% à 54,30 euros vers 15h30 après avoir été réservé à la baisse à l’heure du déjeuner.
Les sources d’inquiétudes ne viennent pas directement d’Interparfums, mais de Richemont qui a annoncé la nomination de Boet Brinkgreve en qualité de directeur général du Laboratoire de Haute Parfumerie et Beauté, la nouvelle division créée par le groupe suisse. Ce dernier était jusque récemment patron du groupe suisse Firmenich, spécialisé dans la création de fragrances et d’arômes.
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Les opérateurs ont une lecture croisée défavorable de cette actualité. Ils redoutent que Boet Brinkgreve ne remette en cause les licences accordées par Richemont à Interparfums, dont celles de Montblanc et Van Cleef & Arpels qui représentent toutes deux 29% des ventes 2022 d’Interparfums.
Rappelons qu’Interparfums commercialise des fragrances principalement sous licence pour le compte de marques de luxes européennes et américaines. Montblanc est la première marque du portefeuille du groupe français, et a pesé pour 26% du chiffre d’affaires 2022 d’Interparfums, quand Van Cleef & Arpels représente 3% des ventes du créateur et distributeur de parfums de prestige.
Des licences prestigieuses
Pour autant, les inquiétudes concernant Montblanc doivent être relativisées. En février 2022, Interparfums avait en effet annoncé avoir reconduit sa licence avec Montblanc jusqu’à l’année 2030.
En plus de Montblanc et Van Cleef & Arpels, le groupe français exploite les licences parfums de Moncler, Boucheron, Coach, Jimmy Choo, Karl Lagerfeld, Kate Spade, Montblanc, Paul Smith, S.T. Dupont. Interparfums est aussi propriétaire des parfums Lanvin et Maison Rochas. Fin 2022, c’était Lacoste qui avait donné sa confiance à Interparfums dans le cadre d’un accord de licence mondial d’une durée de 15 ans, et qui prendra effet au 1er janvier 2024. La célèbre marque au crocodile était jusque là sous licence avec le parfumeur américain Coty.
L’exploitation de ces licences prestigieuses permet à Interparfums de relever régulièrement ses perspectives de chiffre d’affaires comme en juillet dernier. Pour 2023, la société s’attend désormais à réaliser cette année un chiffre d’affaires aux alentours des 800 millions d’euros. Le groupe piloté par Philippe Benacin visait jusqu’alors des ventes avoisinant les 770 millions d’euros pour l’année en cours, un objectif qui avait été annoncé en avril, lui-même relevé par rapport aux 750 millions d’euros visés un mois plus tôt.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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