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Alors qu’un nouvel épisode d’inondations est survenu dans le nord de la France, Bruno Le Maire indique que les assureurs se sont engagés à ce que les habitants touchés en novembre et janvier ne payent pas deux fois la franchise.
« Les assureurs ont fait le job. » La profession est encore sous le feu des projecteurs ces derniers jours en raison des inondations qui touchent à nouveau le nord du pays. Sur le plateau de France 3, Bruno Le Maire a tenu à saluer la réponse des compagnies d’assurance à la situation. Le ministre de l’Economie et des Finances a ainsi indiqué que 98% des expertises liées au premier épisode d’inondations de novembre étaient à présent menées.
« A l’heure où je vous parle, 50% des sinistrés de novembre ont été indemnisés », s’est-il également réjoui.
Un certain nombre d’habitants du département sont touchés pour la deuxième fois par ces inondations en l’espace d’à peine deux mois. En ce qui les concerne, le patron de Bercy a indiqué que les assureurs s’étaient engagés à ne pas faire de doublon sur le paiement de franchise: « Aucun des habitants du Pas-de-Calais ou des zones qui ont été inondées ne paye deux fois sa franchise. » En revanche, le membre du gouvernement a confirmé que les surprimes d’assurance augmenteraient prochainement, « mais pas avant 2025 », alors que les phénomènes climatiques se multiplient. Il estime que « cette augmentation sera de l’ordre de 16 euros par an. »
Les rééchelonnements des PGE prolongés de trois ans
Du côté des entreprises, Bruno Le Maire a aussi fait une annonce importante au sujet des prêts garantis par l’Etat dont le remboursement expirait au 31 décembre 2023. Une entreprise en difficulté pourra ainsi rééchelonner son PGE sur trois années supplémentaires, c’est-à-dire jusqu’à la fin de l’année 2026. « Ca permettra de sauver certaines entreprises », assure le ministre de l’Economie et des Finances.
« Le prêt garanti par l’Etat est là pour soutenir les entreprises, pas pour être un boulet. »
Le patron de Bercy a d’ailleurs tenu à relativiser le récent chiffre de la Banque de France qui fait état de plus de 55.000 défaillances d’entreprises l’année dernière, soit une hausse de 34,4% par rapport à 2022. « On insiste beaucoup sur les chiffre des faillites mais il n’est pas plus élevé qu’avant-crise, a-t-il rappelé. On devrait insister aussi sur le nombre de créations d’entreprises. Jamais les créations d’entreprises n’ont été aussi hautes, ça montre bien qu’il y a un dynamisme de l’économie française. »
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